Versailles, samedi après-midi, avait de belles couleurs. Les couleurs de l'automne sous un ciel bleu azur réunis. Comment ne pas succomber à autant de charme et retrouver l'espace de quelques heures la douceur du temps de mon enfance, prétexte pris d'un bon d'achat à écouler chez Bouchara (anciennement Eurodif) et voir cette expo BD à la Mairie. J'aime toujours autant ce carrousel pimpant.
Pour accéder à l'univers du petit sioux Yakari, dans la salle des fêtes, au premier étage de l'hôtel de ville, il aura fallu se mêler à la société d'un grand et beau mariage et fouler les pétales de roses. Rafraîchissant pour nous qui nous sommes mariés, là, il y a 35 ans. Je ne connaissais pas du tout Derib. Jules, non plus, pourtant amateur du genre. D'entrée, j'ai aimé la fraîcheur des planches de ce dessinateur suisse, présent pour une séance dédicace et une interview, en toute simplicité. Il était attendu de pied ferme par un très jeune public, très féru de cet art graphique. J'ai vraiment apprécié toute profane que je suis.
En sortant, saluer vite-fait, au passage la statue du maître des lieux, un certain Louis XIV et se réjouir, intérieurement, que la foule des touristes commence à se faire moins dense. Nous allons entrer dans la période faste pour faire les expos du domaine, tranquillement. J'avais une idée en tête. En ces vacances de la Toussaint, c'est la Fête Foraine dite, autrefois, des enfants et comme tous les ans, je me suis offert une gaufre dégustée sur un banc, au soleil chez le Roi Soleil. Savourer, aussi, tranquillité et douceur de vivre dans la ville royale loin des tourments du monde. Tournez manèges. Je rêve, en silence, de revenir y vivre, un jour...