Lundi par une chaleur torride, nous sommes partis explorer les rives, espace nature protégé du lac du Temple voisin du lac d'Amance dont je vous ai déjà parlé. L'un est base nautique, l'autre est réserve naturelle ornithologique. Ils sont séparés par un chenal. Deux univers différents et j'avoue avoir une préférence pour cet endroit très sauvage à plus forte raison en ce mois de septembre.
Auparavant, nous nous sommes perdus dans la forêt éponyme peuplée de chênes. Le soir même, à la télévision, nous apprenions ce que nous nous refusons à voir. Notre éco-système se meurt. Nos espaces forestirers se dépeuplent à grande vitesse à cause de la sécheresse. Bientôt les sapins des Vosges seront remplacés par des espèces méditérranéennes plus résistantes. J'avoue avoir été retournée par cette sinistre nouvelle.
Nous avons trouvé un endroit merveilleux pour pique-niquer à l'ombre, en toute tranquillité. Tranquillité seulement troublée par le croassement des batraciens présents en nombre sur les rives vaseuses pour cause de niveau très bas de l'eau. C'était infiniment plaisant. Dommage, ce n'est pas la saison des grandes migrations d'oiseaux car il existe des observatoires et on peut apercevoir des cigognes noires quand elles font halte à cet endroit. Elles et d'autres espèces plus communes.
Ensuite, nous sommes allés faire trempette à Dienville car il faisait une chaleur de four. Levant les yeux vers le saule qui nous abritait du soleil, j'ai apercu cette belle grappe de gui. J'ai songé aux fêtes de fin d'année dont je n'arrive à dessiner aucun contour tant nos projets pour cause de Covid-19 sont suspendus à l'évolution de cette épidémie. Alors simplement, faire un voeu...
Chouette
Bises