Sous les pavés la plage
Je me souviens quand l'année dernière, au bord de la piscine du camping sur l'Ile d'Oléron, je me suis mise en tête de me coudre un maillot de bain. Je m'étais, depuis mon transat commandé un patron de maillot Butterick avant de profiter des soldes pour acheter ce lycra spécial maillot vert à pois blancs chez Tissus.net. Mon stock de tissus écoulé en prévision de notre déménagement, le dos au mur, je me suis décidée à coudre ce fichu maillot de bain sauf que j'ai changé de braqué en route. Ayant visionné la vidéo de confection du maillot Solène de DIY Couture, j'ai de suite téléchargé ce patron et je l'ai réalisé. Entre temps, j'ai quand même commandé de la doublure blanche chez Mercerine. Pour la laminette spécial lingerie, j'avais. Totale et bonne surprise car c'est d'une facilité enfantine à réaliser. Le plus dur étant de bien ajuster l'élastique, ni trop, ni pas assez et j'avoue que ma surjeteuse bas de gamme m'a donné quelques suées. Elle est de toute façon tôt ou tard à remplacer et, ainsi, je n'aurai plus d'excuse pour reculer devant la confection de mes propres maillots de bain d'autant qu'on trouve de très beaux tissus et des patrons plus élaborés très seyants. Bref, sous les pavés la plage pour cette mise en scène sur ma terrasse s'est faite sous la grisaille de cette fin de mois d'avril. Je ne sais si j'oserai me mettre en photo sur le blog mais sachez qu'il me tombe comme un gant puisque j'ai pu ajuster le haut et élargir les hanches. Les cuisses tombaient pile poil en taille 42 ! Je ne peux que vous conseiller ce modèle si vous souhaitez tenter l'aventure.
Le Cygne à Evian
Je vous ai raconté comment pour ne pas perdre la box offerte à Jules par ses collègues pour son départ en retraite, nous nous sommes retrouvés à Evian. Coffret prestige pour une nuit et un repas gastronomique dans un établissement "supposé" prestigieux. Oui, comme ça, merveilleusement désuet, planté au bord du lac, c'est prometteur. Sauf que...
Prometteur, aussi, le restaurant et sa véranda sur le Léman où nous avons été installés avec un peu trop de cérémonie et d'emphase pour moi au point d'être un peu mal à l'aise. Le potage du Barry était de toute évidence mal décongelé, le poisson n'avait rien d'extraordinaire et le Cygne, dessert signature du lieu pas meilleur qu'un simple Paris-Brest. La société laissait elle aussi à désirer...
Pour que qui est de la chmabre avec (petite) vue sur le lac, j'ai su d'entrée que j'allais passer une sale nuit. Ca sentait l'encens, c'était surchargé façon déco Shabby tout ce que je déteste. Le confort du lit laisser à désirer. Je n'avais qu'une hâte me retrouver, le lendemain soir, dans le lit suédois chez mon fils. C'est dire... Sans oublier qu'il n'existe pas de solution pour les personnes à mobilité réduite et que le parking est de l'autre côté du versant de la rue.
La salle du petit déjeuner est belle et flamboyante sauf que le buffet aussi garni soit-il sert des laitages marque distributeur du supermarché local. Pour autant, c'est la première fois que je trouve sur ma table, mon horoscope de la journée. Pour ce qui est du cadeau de départ à la retraite de Jules retardé pour cause de pandémie, on avait espéré mieux. Tant pis.
Y croire dur comme fer
Nous étions de retour après près d'un mois d'absence dans notre maison pour cause de pénurie de carburant et de séjour entre Evian et Lyon. Le jour de notre anniversaire de mariage, y croire dur comme fer en regardant sur l'horizon les champs jaune colza signe d'un printemps déjà bien installé.
Les tulipes sont fânées mais le muguet fleurit dans les herbes hautes.
C'est alors que je venais de passer une heure à passer l'aspirateur honteuse de toutes ces insectes crevés que Jules est arrivé cutter en main pour arracher la moquette de notre future chambre laissant à nu un novopan pas si moche que ça. Alors y croire dur comme fer alors que nous avons donné congé de notre appartement et que nous peinons à trouver un pied à terre dans la région ?!
Vacances de Pâques et de printemps avec mes bouchons
C'est la première fois que je passe les vacances de Pâques à Lyon avec mes bouchons. Ca change du mois d'août et nous avons vu les choses d'un oeil différent. Une lectrice m'a dit à propos de cette photo que ça ressemblait aux traboules en moderne. Je n'avais pas fait le rapprochement mais c'est vrai. La résidence des enfants est bien fleurie.
Les petits ont fait une chasse aux oeufs sur le balcon et mon fils a fait un lamala. C'était la fête. Nous avons du réfréner nos craintes en allant nos promener avec les enfants mais eux sont habitués aux dangers de la grande ville. Sinon, Jules a joué aux "plus-plus" et j'ai fait des gâteaux, des cookies pour les petits et un far aux pruneaux pour les grands. C'était une parenthèse dans notre quotidien plein d'incertitudes sur le front immobilier !
Evian à la Source
On ne vas pas se mentir. J'ai trouvé triste à pleurer la ville d'Evian. Nous avons suivi le parcours flêché d'une goutte d'eau pour aller à la Source Cachat, celle qui distribue la fameuse eau d'Evian librement. Les locaux viennent s'approvisionner avec bouteilles et bidons. Jusqu'à quand à la vitesse où fondent nos glaciers, certaines sources ayant déjà ralenti leurs lignes de production.
Nombre de bâtiments en lieu avec les eaux d'Evian qui se visitent habituellement sont en travaux. Nous avons fait une balade le long du lac sans grande conviction sous un ciel gris bleu avec pour ligne d'horizon les Alpes qui au rythme du réchauffement climatique galopant se meurent lentement. Heureusement le lendemain, la journée malgré pluie et neige allait être plus stimulante !
Noces de fer au Moulin de Ponceau
Nous avons fêté notre 41ème anniversaire de mariage dans un restaurant d'excellence à Chartres, le Moulin de Ponceau. L'établissement gastronomique est posé sur les bords de l'Eure et nous avons eu beaucoup de chance car notre table était au bord de l'eau. Dommage, il pleuvait, ce jour là.
Service feutré mais pas trop pour se sentir à l'aise, nous nous sommes régalés d'un menu dégustation ou toute la carte en petite quantité. J'avoue, j'étais vraiment rassasiée. Enorme coup de coeur pour le sorbet à la moutarde en entrée. C'est tellement bon et délicat que j'en veux bien au goûter. Je ne vous détaillerai pas le menu mais c'était à tomber et nous n'avons pas regretté ce choix chartrain avec la cathédrale sous le ciel gris en toile de fond.
* Le Moulin de Ponceau - 21, rue de la Tannerie - 28000 CHARTRES *
"Madame" en blanc manteau
Depuis le temps que je rêvais et d'une d'un blouson en denim blanc et de deux, d'expérimenter le patron de veste Frau Dita des Studio Schnittreif, c'est chose faite. Pour le denim blanc, on repassera car le blanc est une couleur ou non couleur qui me donne un teint de navet, pour le tissu de chez Craftine, trop transparent, je ne peux le porter que sur du blanc. Décidément. Voici donc Madame en blanc manteau.
Sinon, rien à dire sur le patron sauf si je chipotte sur le côté pelle à tarte du col. A rétrécir pour une prochaine fois car il y en aura dans de multiples versions. C'est une variante à mon patron de veste fétiche Chaussée d'Antin de la Droguerie Paris. Je me suis bien amusée à coudre cette pièce mais je ne sais pas encore si j'aurai l'occasion au vu de la météo maussade de la porter avant longtemps !
"Le Goût du Crime"
Ironiquement, c'est le soir où nous sommes rentrés de Lyon que France 2 a diffusé ce téléfilm policier avec pour cadre la ville de Lyon où Cécile Bois excelle en chef en retrait de sa profession. Son oncle est assassiné et c'est aux côtés de son ex mari, flic de profession, qu'elle mène l'enquête dans le milieu très fermé des bouchons réputés de la ville des gones. Les prises de vue sont magnifiques et je ne retrouve le Lyon qui m'a déçu lors de mon récent séjour. En tout cas, c'est pour moi un coup de coeur. Une bonne façon de reprendre le cours de mes séries préférées.
Les poiriers sont en fleurs
Je me souviens l'année dernière, ignorant encore des espèces peuplant mon jardin, avoir titré "les pommiers sont en fleurs". Ce sont des poiriers, deux poiriers dont l'un accuse sérieusement la sécheresse de l'été dernier. Il repart quand même. Il faudra que je le taille sévèrement. Le printemps a commencé a fâner lors de notre absence mais il y a encore de quoi se rejouir.
Les fraises pointent déjà le bout de leur nez et pareil, celui tout rouge dont j'ignorais l'espèce, un cognassier est en fleurs. Au loin, les cultures de colza ont teinté de jaunes la ligne d'horizon. C'était un retour dans notre maison sur la pointe des pieds.
Le teddy aux imperfections
Quand ce billet paraitra, je serai rentrée de mon périple savoyard et lyonnais à la fois. Depuis longtemps, j'avais envie de coudre un blouson esprit teddy. J'avais en stock ce bord côtes aux couleurs originales et je cherchais un tissu sweat dans les tons beiges. Plusieurs fois, sur les sites en ligne, je suis arrivée après la bagarre. Alors quand j'ai vu celui-ci chez Craftine, j'ai de suite commandé.
Indécise sur la patron à utiliser et peut encline pour cause de charges locatives élevées à commander encore, j'ai opté pour un bricolage du gilet Monceau. Certes, c'est mieux que celui cousu avec un patron Mondial Tissus, ici mais ça laisse encore à désirer. J'ai monté le bord du col à l'envers et j'en ai bavé avec la fermeture éclair car le tissu sweat est trop mou. Bref, à l'arrivée, je suis d'un avis mitigé sur le résultat mais je sais qu'il me profitera dès les beaux jours. Regarder mon environnement chartrain avec nostalgie en me demandant si j'ai bien fait dans un marché locatif déprimé de donner mon congé. Je n'ai toujours pas trouvé de pied à terre et nous envisageons d'aller habiter notre maison. Affaire à suivre...