"Un tesson d'éternité" Valérie Tong Cuong
Je n'ai pas aimé du tout ce livre et moins encore son héroïne principale. Au moins l'auteure a-t-ell eu le talent et/ou le courage de tracer des les premières lignes de ce roman les contours obscurs de l'âme de cette pharmacienne de province sans grand relief ni dans sa vraie vie, ni sous la plume de la narratrice. Et puis pour avoir croisé son clône, pharmacienne ou plutôt femme de pharmacien dans une vie antérieure, je l'ai tout de suite détestée. La mienne n'a encore tué personne aux dernières nouvelles quoique... Mais revenons à cette intrigue ou ce ronron insignifiant autour d'un fait d'actualité qui vient fendiller la cloison entre passé et présent de cette "cacique provinciale". Du reste, la fin n'a pour moi rien de "sidérant" tel qu'écrit sur la manchette de ce bouquin. Je vais même vous la livrer pour vous éviter de perdre du temps si vous acheter ce livre. Ses vieux démons vont refaire surface et comme une expression populaire le dit si bien "chassez le naturel, il revient au galop". En un mot, à la faveur d'une rencontre plus qu'improbable, elle va tuer celui qui la harcelait à l'école et on ne comprend pas bien ni pourquoi, ni comment lui est venue cette pulsion. Ce roman ne m'a pas prise à la gorge. Il m'a juste fait bailler d'ennui sur la terrasse de mon bungalow en camping ! Au suivant.
Un peu de tout, beaucoup de rien #89#
Bonsaï !? Non, c'est une espèce de cyprès rampant qui envahissait le jardin à l'arrière de la maison et que je ne trouvais pas beau. Jules s'est donc attaqué à son branchage avant de le tronçonner à sa base et un de ces jours, quand il se sentira courageaux, le déssouchera. Ce n'est pas une mince affaire. C'était juste avant les orages de la mi juin qui ont causé en Normandie plus au sud et au nord de chez nous de gros dégâts.
Le jardin au moment où la ligne d'horizon les orages sont arrivés en soufflant. Je n'étais pas très sereine mais nous avons eu beaucoup de chance car s'il est tombé une grosse pluie appréciée du jardin, ni tonnerre, ni éclair, ni raffale de vent. Ouf, en fin d'après-midi, une très belle lumière du soir a inondé le payage environnant. Sinon, je tente de me fondre dans le paysage local en devenant locavore avec ces yourts fermiers au parfum curieux "confit de foin". Ca ressemble à du coing. Et puis ces glaces à la vanille, fermières aussi, au bon goût de crème et de vanille. A consommer avec modération pour cause de prix à la hauteur de la qualité, c'est à dire élevé. Mes meubles de salle à manger me dépriment en l'état. Ce n'est pas du tout ainsi que j'avais imaginé mon séjour. Ils sont lilliputiens et ne vont pas avec le style de la maison. Là encore, Jules a pas mal de boulot entre refaire la peinture sur les murs et blanchir les poutres au plafond. Le sol est à éclaircir, aussi. On n'est pas sorti de l'auberge à moins que... Car je ne m'imagine pas vivre dix ans à cette adresse...
Wahou ! Le film
Ce film comédie et satire de Bruno Podalydès était à mon programme. Finalement, c'est à Bagnoles de l'Orne que nous sommes allés le voir par une belle après-midi d'été. Du coup, ayant pris une veste, je n'ai pas eu froid. Je m'attendais à du comique. En réalité, le scénariste décape notre société contemporaine au travers une passion bien française, l'immobilier. Of course, ça se passe dans les Yvelines, les frères Podalydès (ils ont tous des petits rôles dans le film) sont versaillais. Sabine Azéma et Eddy Mitchel (excellents dans leur rôle) résument parfaitement ce que nous ressentons quand nous regardons les émissions de Stéphane Plaza. Le beurre, l'argent du beurre et.... piscine ou piscinable. On ne laisse plus vivre une maison pour voir comment elle nous accepte et comment la lumière et les saisons la meublent. C'est ce que nous faisons chez nous actuellement. C'est drôle et profond à la fois. Karine Viard, légèrement déjantée, pleure un mari décédé. On ne voit pas bien le rapport avec le sujet du film. Passons. En résumé, moins rigolo qu'espéré mais un bon film, assurément.
Goûter au Grain de Vanille à Cancale
Le temps pluvieux, beaucoup plus frais que celui des jours précédents était propice à un goûter au Grain de Vanille de Cancale. Je n'étais pas venue déguster leurs merveilleux millefeuille à la vanille depuis 2010. Rien n'a changé. J'ai retrouvé le charme d'antan, les vieux parquets qui grincent et qui rappellent qu'un bon chocolat ça se respecte. Chocolat chaud quej'ai laissé à Jules préférant un café aux épices avec un millefeuille à la vanille Bourbon. Monsieur s'est laissé tenter par le Rocher de Cancale. Dehors, il bruinait. Dedans, il faisait doux se laisser porter par les effluves sucrées et épicées du lieu. Un moment agréable et gourmand pour refermer la porte sur nos vacances en Bretagne. Je ne sais pas si je reviendrai. Le temps passe si vite...
Cannelle & Indigo
Poésie du coloris qui m'a séduite sur le site Rascol pour en faire une énième marinière. Hélas, je suis déçue. Cette cannelle vire au saumon et j'ai eu peur que des manches longues me mémérisent. J'ai donc opté pour un simple tee shirt Burda Easy. Finalement porté sur un jean, ça passe mais j'ai encore oublié de diminuer l'embu des manches propre aux modèles Burda. On fera mieux pour le prochain car ce jour là, j'avais également commandé Vanille et Caramel nettement plus sexy celui-là. Affaire à suivre dans pas longtemps car j'ai du mal à ranger mes affaires sans trop me disperser pour cause de travaux à venir. J'ai donc optimisé la pochette sortie de sa chemise cartonnée.
Souvent femme varie et j'ai changé de chambre pour installer mon atelier couture. J'ai davantage de place dans celle-ci dite "bleue" et beaucoup plus de lumière puisqu'elle est éclairée des deux côtés. Il va falloir que je ripoline un peu en attendant que l'électricien vienne et que nous refassions les doublages pour mieux isoler. En attendant, ça fait l'affaire mais je ne suis toujours pas aussi à l'aise de que dans mes précédents ateliers. Hormis ma chambre, j'ai beaucoup de mal à trouver mes marques dans cette fichue maison.
Qué Calor à Dinan !
En quittant le Mont Saint Michel nous avions le choix entre Dinan dans les terres et Saint Malo en bord de mer. Nous avons opté pour Dinan et un goût de "vraie" Bretagne plutôt que l'entonnoir des corsaires avec son raz de marée de touristes. Même si la chaleur en nord Bretagne était accablante. 34° au tableau de bord, nous avons vivement apprécié cette ville où je n'étais pas revenue depuis mon enfance. Assommée de chaleur, je n'ai pas eu le courage de visiter le très beau château du roi Charles V. Une autre fois, promis.
Alors, sincèrement, ni la Basilique Saint Sauveur, ni la Tour de l'Horloge, ni les très belles maisons à pans de bois n'ont retenu vraiment mon attention. Je n'ai fait que raser les murs en cherchant l'ombre, photographiant un peu au jugé ce qui me paraissait digne d'intérêt. Ceci avant de me laisser aller à la terrasse du glacier Moustache (anciennemennt glaces Sanchez St Malo) pour ces deux boules de sorbet dont le parfum poire-piment d'Espelette, lequel m'a totalement séduite par son originalité et sa fraîcheur en bouche. Bref, si on me demandait ce que j'ai retenu de Dinan, je dirai la glace et seulement la glace parce que Qué Calor à Dinan... Bretagne Nord !
La pluie n'arrête pas le pèlerin à la Pointe du Grouin
Malgré les orages, la pluie battante et le vent (ci-dessous) nous avons continué notre chemin, bien décidés à nous balader sur la Pointe du Grouin et nous avons eu raison des éléments puisque, miraculeusement, la pluie s'est transformée en petite bruine très agréable après les grosses chaleurs de la veille.
Nous n'avons rien reconnu du site en cours de total réaménagement pour nos chères voitures et un flux de touristes allant croissant. Cependant, une fois emprunté le sentier qui serpente tout au long de la pointe, nous avons vivement apprécié l'effort fait pour préserver la flore spécifique au littoral. C'était notre dernière journée de vacances et nous nous sommes offerts un bon goûter à Cancale car la pluie n'arrête pas le pèlerin !
Un peu de tout, beaucoup de rien #88#
Les caprins du voisin avec la sécheresse commencent à manquer d'herbe à brouter dans leur enclos. Du coup, ils étaient heureux de venir se régaler de pâquerettes (ils adorent ça) dans la parcelle que Jules n'a pas eu le temps de tondre. Et puis c'est bon pour la diversité. Oiseaux, papillons, abeilles s'en donnent à coeur joie.
Si tout va bien, l'électricien interviendra par phase dès septembre. Du coup, il devient urgent d'aménager la salle de bain à l'étage le temps que les travaux se fassent au rez de chaussée et inversement. Jules à coup de masse a tout cassé et c'est tant mieux. Ca assainit. A la fraîcheur du soir, il s'est attaqué à cette rangée d'hibiscus très envahissante tout le long de la fameuse parcelle à pâquerettes. Elle fait de l'ombre à la cuisine en soirée et j'ai une sainte horreur de ces arbustes à mémère. Sinon, rien de breton à ce mélange d'assaisonnement tomate-poivron-piment d'Espelette rapporté de Cancale mais quel bonheur avec un peu d'huile d'olive dans une simple salade de tomates. Perspective vers cette chambre rose baignée de soleil au lever du jour et où je trouve refuge pour méditer à la suite à donner car il est évident que je ne finirai pas mes jours dans ce coin de Normandie. Aller faire des courses à la Ferté Macé même un jour de plein soleil me file le bourdon pour la journée entière. J'ai déjà en arrière plan d'autres projets immobiliers. Cette maison est trop grande. Je la considère comme un tremplin et non comme un aboutissement.
La robe marine en lin et coton
Je l'avais complètement oubliée, celle-ci. Il faut dire que dans la penderie, elle ressemble furieusement à celle-ci cousue en 2021. Par contre, ce dernier modèle cousu dans le même tissu de chez Tissus.net n'a pas de décolleté dos. J'ai pris cent ans en deux ans. Mon séjour chartrain m'a beaucoup abîmé et j'ai pris un sale coup de vieux. Ce matin là à Alençon, je suis en PLS comme disent les jeunes. La chaleur est déjà accablante sur les pavés du centre ville. Heureusement cette robe Knipmode même patron que la robe Léo est fraîche et confortable.
J'ai finalement changé d'avis et j'ai changé de pièce à mon atelier couture. Cette chambre est plus vaste et dotée d'une lumière traversante. Je dois repeindre le vieux placo d'un coup d'impression car si l'électricien nous trouve un créneau sur son planning de ministre, il faudra tout abattre et isoler dans les règles de l'art. J'ai du mal à me remettre à coudre. La faute au beau temps, certainement, car je traine comme les lézards au soleil du jardin.
Un été de porcelaine
Un été de porcelaine, fragile à attendre la rentrée. Un été un peu à l'image de ce cornet de glace couleur pastel dégusté à Dreux quelques jours avant notre déménagement. Nous ne savions pas alors si tout dans la maison allait fonctionner à commencer par le téléphone et surtout internet puisque nous étions venus chez l'Agrume faire une réclamation. Nous étions donc très loin d'imaginer que la vieille chaudière au fioul était succptible de reprendre du service. Un été comme un pont entre deux rives comme c'est souvent le cas entre vacances et rentrée. Celui-ci est un peu particulier puisque nous attendons le verdict du chauffagiste que, secrètement, j'espère négatif pour avoir l'excuse de retourner vivre un hiver en ville car je redoute novembre et decembre. Pas tout de suite, pas maintenant. Quoique... Je n'ai aucune lisibilité sur les semaines et moins encore sur les mois à venir. Tout ce dont je suis certaine c'est d'aller passer une semaine à Lyon en août pour garder mes bouchons. Ensuite, on verra. L'automne pourrait être surprenant. Du coup, j'attends.