Quand ce film est sorti en salle, je n'ai pas pu, hélas, aller le voir au cinéma. C'est France 2, dimanche dernier, qui m'a offert l'opportunité de voir sur petit écran cette belle histoire de transmission entre Esther chef d'atelier chez Monsieur Dior et Jade, jeune fleur de banlieue douée mais paumée entre une mère dépressive et une amie déjantée.
Un peu de beauté alors qu'aux infos, on nous ressasse les images effroyables du séisme au Maroc avant que celles de la Lybie ne prennent le relais. Du coup, cette belle histoire sous les ors des salons d'une maison de couture parisienne semble tout droit sortie d'un pur conte de fée.
Ce film sorti post-Covid, en 2021, semble totalement anachronique dans ce monde tel qu'il s'est détérioré à vitesse grand V depuis deux ans. Quand je regarde mes propres archives, il me semble que ce temps béni nous a totalement échappé... Je ne sais pas si c'est un effet "Normandie" mais j'ai perdu mon optimisme naturel. Paris me manque. J'y serai, aujourd'hui, dans le cadres des Journées Européennes du Patrimoine pour voir, j'espère de belles choses. Bon dimanche.