Un parenthèse enchantée à Donville les Bains
Une parenthèse enchantée ce beau vendredi ensoleillé sur une plage proche de Granville avec Petit Filou qui voulait voir la mer. Nous avons opté pour un bord de mer plus familial et plus tranquille pour pouvoir pique-niquer et profiter des joies du bord de mer sans stress.
Donville les Bains nous avait été conseillé par notre voisine qui possède un appartement là bas. Effectivement, c'est une belle plage de sable où Petit Filou a pu faire des châteaux. Quand la marée se retire, des rochers apparaissent mais une piscine de mer en béton émerge des flots et permet la baignade aux adultes, précisions. En bref, nous avons passé vraiment une très belle journée.
Qué Calor à Dinan !
En quittant le Mont Saint Michel nous avions le choix entre Dinan dans les terres et Saint Malo en bord de mer. Nous avons opté pour Dinan et un goût de "vraie" Bretagne plutôt que l'entonnoir des corsaires avec son raz de marée de touristes. Même si la chaleur en nord Bretagne était accablante. 34° au tableau de bord, nous avons vivement apprécié cette ville où je n'étais pas revenue depuis mon enfance. Assommée de chaleur, je n'ai pas eu le courage de visiter le très beau château du roi Charles V. Une autre fois, promis.
Alors, sincèrement, ni la Basilique Saint Sauveur, ni la Tour de l'Horloge, ni les très belles maisons à pans de bois n'ont retenu vraiment mon attention. Je n'ai fait que raser les murs en cherchant l'ombre, photographiant un peu au jugé ce qui me paraissait digne d'intérêt. Ceci avant de me laisser aller à la terrasse du glacier Moustache (anciennemennt glaces Sanchez St Malo) pour ces deux boules de sorbet dont le parfum poire-piment d'Espelette, lequel m'a totalement séduite par son originalité et sa fraîcheur en bouche. Bref, si on me demandait ce que j'ai retenu de Dinan, je dirai la glace et seulement la glace parce que Qué Calor à Dinan... Bretagne Nord !
Mont et Merveille
En bons pèlerins que nous sommes, nous nous sommes levés aux aurores pour aller voir Mont et Merveille sous un soleil cuisant dès potron minet. Le réchauffement climatique n'est pas une utopie. Suer comme une bête dès 9 heures du matin en attendant le shuttle dans en Normandie n'est pas anodin. L'Abbaye fête son millième anniversaire et j'ai voulu lui faire honneur. J'ai vite regretté ma visite à plus d'un titre.
La Mère Poulard a quelque chose de défraîchi et se voir refuser une viennoiserie avec son café matinal au motif qu'on n'a pas passé la nuit à l'hôtel mais régler 4€ pour ce noir breuvage pas même servi dans une belle tasse a quelque chose d'irritant à peine débarqué sur le Mont.
Je me suis contentée de regarder la nature et les mouettes. J'ai refusé de payer 11€ par personne pour l'accès à l'Abbaye que j'ai déjà visitée trois fois à une époque où le Mont rackettait moins ses visiteurs. Pas même une boulangerie pour se restaurer sur le pouce avant de retourner sur nos pas mais des échoppes dédiées à des boules à neige poussiéreuses et autres dragons en plastique made in China. Sans commentaire.
Pour ne pas jouer les moutons de Panurge, nous avons bien vite rebroussé chemin et c'est à Pontorson assis sur les escaliers de la mairie que nous avons dégusté une part de far du double en volume et moitié prix que celle aperçue sur le Mont. Mont et Merveille, à mon grand âge, c'est terminé pour moi. Si je reviens dans la région, je me contenterai de l'admirer de loin.
Une journée enchantée à Cancale
Une journée enchantée au soleil de Cancale, la journée la plus agréable de notre séjour en Bretagne. C'est pour revoir Cancale et uniquement pour elle que j'ai passé un orteil de l'autre côté de la frontière avec la Normandie et je n'ai pas été déçue. Ce petit écrin de mer et de nature est une perle rare. Si on excepte, ceux en camping car, qui embouteillent le port et bouchent la vue, c'est un sans faute mais depuis la ville haute, en piéton, on se régale. La peste soit de cette nouvelle mode du camping car. A certains endroits, c'est de la pure folie.
L'Aviron - 9, place du Calvaire - 35260 CANCALE
Notre restaurant favori est fermé le mercredi. Qu'importe, nous avons suivi les indications sur sa porte d'entrée et avons pu nous régaler d'une moule-frites un peu plus loin sur le même quai. J'ai succombé au kir breton. Cela m'a tourné agréablement la tête histoire de chasser cette maison qui me hante et me pose tant de questions. Le dessert, un fondant aux pommes est à tenter à la maison sur la base d'une crème aux oeufs tellement c'était bon !
Evian à la Source
On ne vas pas se mentir. J'ai trouvé triste à pleurer la ville d'Evian. Nous avons suivi le parcours flêché d'une goutte d'eau pour aller à la Source Cachat, celle qui distribue la fameuse eau d'Evian librement. Les locaux viennent s'approvisionner avec bouteilles et bidons. Jusqu'à quand à la vitesse où fondent nos glaciers, certaines sources ayant déjà ralenti leurs lignes de production.
Nombre de bâtiments en lieu avec les eaux d'Evian qui se visitent habituellement sont en travaux. Nous avons fait une balade le long du lac sans grande conviction sous un ciel gris bleu avec pour ligne d'horizon les Alpes qui au rythme du réchauffement climatique galopant se meurent lentement. Heureusement le lendemain, la journée malgré pluie et neige allait être plus stimulante !
Bleu comme... Le lac Leman - Puzzle #45#
Puzzle en forme de carte postale avec pour couleur dominante, le bleu. Le bleu du lac Léman et celui du ciel après la pluie et même la neige car durant notre court séjour en Savoie, nous avons connu les quatre saisons en une seule et même journée. De tout ça, je vous reparle bien entendu très bientôt mais avant ranger mes affaires et me remettre de ma semaine de garde avec mes bouchons. Du sport, ça été du sport ! Bon dimanche.
Avant, je n'aimais pas Alençon
Oui, avant, il n'y a pas si longtemps, avant les fêtes de fin d'année, je n'aimais pas Alençon. Je ne faisais que la contourner pour aller dans notre maison normande. Je trouvais la ville grise et triste. Un jour, forcés, contraints, nous nous sommes aventurés dans ses artères centrales bordées de belles et anciennes façades. Sous un ciel de février bleu azur, évidemment, ça jetait.
Chocolatiers, salons de thé, commerces attractifs et cette librairie du Passage en train de me ruiner !
Ceci au point de nous demander s'il ne serait pas judicieux d'y trouver un pied à terre pour remplacer le chartrain. Mardi matin, nous avons visité celui-ci complètement atypique dans un hôtel particulier, en duplex avec une terrasse et vue sur les toits d'Alençon... La coupole de la Halle au Blé n'est pas la Tour Eiffel, non plus et j'ai trouvé même s'il était abordable, le loyer un peu au-dessus du marché. Nous n'avons pas donné suite et nous nous sommes raisonnés. Avec le retour du printemps, nous n'allons pas tarder à bouger et voyager. Nous serons peu en Normandie au moins jusqu'en septembre. Ensuite ? Je n'en sais rien car je ne suis pas Cassandre.
Alençon express et autres considérations
Alençon express avant d'aller dans notre maison, pour prendre un café et parce que nous avions rendez-vous. Alençon par temps froid et sous un grand ciel bleu, séduisante à souhait au point que je la regarde d'un tout autre regard. Il faut dire que c'est un perfect day comme il en existe peu dans l'année. Le second depuis janvier.
Par curiosité, nous entrons dans la Collégiale Notre Dame où la Vierge est occultée par le culte vouée à Sainte Thérèse de Lisieux puisqu'elle est née à Alençon et qu'elle a été baptisée dans cette église. Emouvant pour moi de voir sa robe de baptême. L'édifice n'est pas froid et ce jour là, la lumière entre avec force par les vitraux. Revenir pour une visite davantage approfondie.
Juste en face l'édifice religieux, un chocolatier à la vitrine colorée et architecturalement infiniment belle. Je me laisse happer pour acheter aux Chocolats Glatigny des oursons pour Petit Poucet et Petit Filou ainsi qu'un sachet de Glatos spécialité locale que nous goûterons, dimanche en famille.
Nous avions, ensuite, rendez-vous dans une agence immobilière pour visiter ce bel appartement de type haussmannien en centre ville. Nous avons envoyé un dossier avant de nous rétracter. Le bien était libre et nous n'avons pas donné encore notre congé chartrain. Nous n'osons pas nous lancer dans le vide car le marché locatif est tendu. Ce qui est certain, c'est que nous cherchons à nous rapprocher de notre maison pour faire les travaux par nous-mêmes et que nous ne passerons pas un nouveau Noël à Chartres que je ne supporte plus... Affaire à suivre.
Lyon express 48 heures chrono
Lyon express en 48 heures chrono. Un peu plus pour le chemin du retour entre brouillard, verglas et accidents en série sur l'autoroute, lesquels nous ont contraint à emprunter un réseau secondaire où la circulation est chaotique. J'ai eu tout loisir de vouer aux gémonies les grévistes de la SNCF. Sinon comme dirait une des mes lectrices, ce weekend en famille trop court "c'était bien". Nos jumeaux ont été bien gâtés. Nous aussi avec cette brioche aux pralines primée à un concours international qui nous attendait, samedi, à l'heure du café, tout comme les quenelles au chocolat et les sacro-saintes papillottes pour patienter avant Noël. Nous avons squatté l'ancien logement de ma belle-fille en cours de réaménagement. Mieux qu'à l'hôtel avec en prime la Tour Crayon sur notre ligne d'horizon. Autrefois, avant la naissance des jumeaux et la construction neuve juste devant, par temps clair on apercevait Notre Dame de Fourvières. Nous voici rentrés et nous allons fignoler Noël qui va venir très vite à présent. Pour le reste, je vous raconte bientôt.
Bagnoles de l'Orne, avant Noël, une belle au bois dormant
Bagnoles de l'Orne, sous la pluie de novembre, fait semblant de revêtir ses habits de fêtes car la saison des cures se terminant, elle s'endort, doucement. Et parce qu'il faisait frais et que nous sommes convalescents, nous sommes allés déjeuner au restaurant, jeudi midi. A la Terrasse où nous étions allés en janvier dernier. C'est un bon plan.
Quand j'ai vu les tripes à la mode de Caen au plat du jour, je n'ai pas hésité un instant. Et nous n'avons pas été déçus par la quantité quand la serveuse s'est empressée de rapprocher la table à côté pour y poser un énorme saladier fumant. Avec un pichet de cidre bio et local, ça ravigote. En dessert, un crumble aux pommes. Of course, nous sommes bien en Normandie. Hélas, en décembre s'il fait froid, il faudra trouver un plan B car l'établissement, celui-ci et ses voisins seront fermés jusqu'en janvier.
Assurément, Bagnoles de l'Orne va jouer la Belle au Bois Dormant et ça ne sera pas l'endroit prisé pour réveillonner malgré le très bon chocolatier et les décorations de Noël sur le lac. La pluie s'est mise à tomber et nous avons rebroussé chemin. C'était notre première sortie après Covid. Il nous faut nous ménager car la semaine prochaine, nous serons à Lyon pour l'anniversaire des bouchons.