Balade au Mont des Avaloirs
C'est mon fils qui a voulu voir ce site situé à quelques kilomètres de chez nous, dans le département de la Mayenne. C'est le point culminant du Massif Armoricain et par beau temps, on peut, parait-il, deviner le Mont Saint Michel. Hélas, ce matin là était brumeux. Le soleil s'est levé quand nous avons levé l'ancre !
Depuis ce belvédère en béton de 1994, on embrasse toute la région
Je déplore un appareil photo et un mobile de médiocre qualité pour ce style de photos. On va dire que la brume m'a sérieusement empêchée, elle aussi. Sous nos yeux un très beau massif forestier que mon fils veut explorer en randonnée, l'année prochaine. Il a donc l'intention de revenir. Sinon, on apprend que les pierres de Buttes Chaumont sont extraites de ce massif. La modeuse a repéré un spot sympa pour des photos de cousettes. Oui on est chic ou on ne l'est pas à l'image de cette jolie photo d'abeille. C'était une journée vraiment sympa, un perfect day, le second de l'année 2023. C'est dire !
Un tour à la base de loisirs de la Ferté Macé
Non loin de Bagnoles de l'Orne, la Ferté Macé n'a rien de sexy et attention au coup de blues en centre ville tellement c'est gris et tristoune. Cette grosse bourgade bien normande a pourtant des atouts telle cette base de loisirs bien aménagée autour d'un plan eau. Nous n'avions pas eu de chance avec Petit Filou pour cause de météo pluvieuse. Les bouchons ont eu davantage de chance et ont pu profiter une matinée entière de ce bel espace.
Structure gonflable, aire de baignade délimitée, jeux d'enfants, pédalos et même restaurant de plage non photographié meublent le site. Pour le fun, les enfants partis sans maillot de bain ont voulu se baigner les pieds. C'était sans compter l'attrait de l'eau car ils sont initiés à la natation en piscine depuis leur plus jeune âge. Nous n'avons rien vu venir. Ils ont plongé tout habillés et nous avons du les ramener à la maison nus comme des vers dans leur siège auto. C'était une jolie journée.
Une affaire de pintades
Lorsque nous avons acheté la maison, nous avons été informés de la présence d'un élevage de volailles, labellisées Duc de Mayenne et par conséquent élevées dans des conditions raisonnables en contre-bas de notre maison. Ni l'année où nous avons visité, ni l'an passé, nous n'avons eu de nuisances. Et puis, cette fois-ci depuis juin, de façon exponentielle à mesure que les volatiles grossissaient, nous avons été incommodés par des nuisances sonores à nous crever les tympans. A bien y regarder, ce qui de loin ressemblait à des rats à la sortie de leur hangar était des pintades. Petit Filou, sa chambre donnant sur le côté, était au réveil agacé.
J'ai commencé à pester quand j'ai réalisé qu'en cas de revente de notre maison, ces nuisances seraient un handicap lourd bien plus que les travaux dont le montant se négocie toujours. J'ai commencé à me renseigner sur les conditions de vie de ces volailles et nous étions très loin de l'image d'Epinal véhiculée par le groupement Duc de Mayenne. Les conditions d'élevage n'étaient pas respectées et les animaux collés-serrés, certainement en très grande souffrance. Dans mon bled, on a du me prendre pour une activiste écolo mais peu m'importe puisque ces demoiselles, un beau matin, on décidé de prendre la poudre d'escampette. Comment ? Nul le sait. Des renards, peut-être, qui trainent par là. Sur la route, elles étaient des centaines. Nos voisins ont appelé madame la Maire qui a contacté l'éleveur. J'ai envoyé un mail un peu provocateur et la réponse ne s'est pas fait attendre. Deux jours plus tard, les pintades sont parties et nous avons reçu une attestation de Mayenne Volailles s'engageant pour les années à venir à ne plus mettre de pintades dans les hangars désignés. A mon avis, ce n'était pas très réglo. Je vous jure, que jamais plus à l'étal je ne regarderai ce met de qualité avec le même oeil !
Cueillette éclair à Lumigny en mode 2023
En mode 2023 sous un ciel lourd de menaces et une tristesse palpable jusque dans le moindre souffle de l'air. On était très loin du feu sacré de l'année dernière. Pourtant, j'étais heureuse de la décision de Jules de venir cueillir des mirabelles pour en faire des confitures.
Tout de suite, j'ai vu que de nouvelles serres étaient venues remplacer les plus anciennes sur le site. Il vrai que la Cueillette affiche sa volonté de passer à un mode de culture raisonnée et respectueux de son environnement. La mue est devenue nécessaire mais tout se passe en douceur. Et bien sur, le test annuel du tracteur sur lequel, j'ai eu un peu plus de mal à me hisser que les autres années. Je veux croire que cette fatigue n'est que passagère et que l'année prochaine tout ira mieux. En 2024, nous reviendrons pour les fraises car nous n'avons pas encore terminé les prunes 2022 !
La pluie n'arrête pas le pèlerin à la Pointe du Grouin
Malgré les orages, la pluie battante et le vent (ci-dessous) nous avons continué notre chemin, bien décidés à nous balader sur la Pointe du Grouin et nous avons eu raison des éléments puisque, miraculeusement, la pluie s'est transformée en petite bruine très agréable après les grosses chaleurs de la veille.
Nous n'avons rien reconnu du site en cours de total réaménagement pour nos chères voitures et un flux de touristes allant croissant. Cependant, une fois emprunté le sentier qui serpente tout au long de la pointe, nous avons vivement apprécié l'effort fait pour préserver la flore spécifique au littoral. C'était notre dernière journée de vacances et nous nous sommes offerts un bon goûter à Cancale car la pluie n'arrête pas le pèlerin !
Balade sur la digue de la Duchesse Anne
C'était notre première journée et sur les recommandations de la gérante du camping, nous avons fait cette "courte" randonnée, soit quand même onze kilomètres avec le vent venu de la mer et soufflant fort de face à l'aller. Au retour, en chemin creux, il faisait trop chaud. Jamais contents. Le point de départ et de retour d'un bout du GR34 était cette chapelle dite de Sainte Anne. Dire que ce lieu dans les années 70/80 était devenu une décharge sauvage à ciel ouvert. Quand on a nettoyé, on a même retiré des carcasses de voitures du marécage. Petit à petit, ne nous décourageons pas, l'écologie, les associations font un travail formidable.
Tout au long de ces polders bretons, je me suis régalée de cette faune marine si spécifique et protégée de nos jours. Pas facile à photographier car le rose et le bleu au soleil et au vent ne sont pas évidents à capturer en pixels. Le Mont Saint Michel apparaissait et disparaissait au fur et à mesure de notre parcours. Ce jour là, un certain Emmanuel Macron s'y trouvait. Je n'ai même pas retenu le but de sa visite mais il y avait des gendarmes partout sur les routes. En revenant à notre point de départ, avec onze kilomètres dans les jambes, j'étais crevée mais enchantée d'être venue à bout de ce parcours sans trop de difficulté compte tenu de la pathologie cardiaque post-Covid que l'on m'a détectée en mai dernier. C'était une belle journée.
La fête des plantes de Bagnoles de l'Orne
Ca se passait dans le parc du château de Bagnoles de l'Orne ce très beau premier weekend du mois de juin. Même si le vent du nord soufflait fort, le lieu était à l'abri et il faisait doux se balader au milieu des exposants de fleurs, de plantes d'ornements et autres concepts de jardin. Le ticket d'entrée se payait quand même 5€ dit celle habituée aux manifestations versaillaises (Esprit Jardin) toujours gratuites...
Vous imaginez bien que j'ai succombé au cornet de glace, parfum abricot, agréable dans ce jardin d'Eden. Pour la fête des mères, Jules m'a offert un pied de pivoine car le jardin en est dépourvu. J'ai craqué pour la Duchesse de Nemours à fleurs blanches pour ne pas oublier que j'ai toujours le coeur très à l'est de la Normandie... Le vendeur m'a assuré que c'était un bon choix car elles sont très odorantes et poussent vite. Si je suis encore à cette adresse l'année prochaine, je mettrai au coin de la maison comme je vois ça un peu partout un rosier grimpant. En attendant, je me contente d'entretenir ce qui existe déjà et c'est pas mal de boulot.
Un peu de tout, beaucoup de rien #86#
Avec cette nouvelle vie à la campagne, cette rubrique est appelée à meubler ce blog de manière régulière à présent. Première semaine dans notre maison avec cette vue du soir sur le champ de blé voisin et ce rosier soigné à l'automne qui a repris vigueur. Je ne peux, hélas, pas vous mettre en lien le parfum des ces fleurs relativement éphémères. Sinon, quoi de neuf ?
J'ai laissé la parcelle autour de la balançoire en friche avec son parterre sauvage de marguerites. C'est bon pour la biodiversité. On verra à tondre quand nous rentrerons de vacances. Tous les soirs, je ramasse un petit bol de fraises mûres à point que je mets dans mon fromage blanc pour retrouver la ligne car le stress m'a fait gonfler comme une baudruche. C'est ce soir la fête des voisins et lundi soir, cela a été la fête avant l'heure. Une voisine dont j'ai déjà évoqué les coups de folie à l'automne, est venue furibard, m'insulter au motif que depuis mon arrivée, le téléphone (mobile) ne fonctionnait plus et que je mettais en danger tous les habitants du hameau. Merci Orange pour la panne (nationale). Les autres voisins sont venus nous trouver le lendemain pour nous dire leur honte car la dame carbure au vin à outrance depuis le décès de son mari. Vu ainsi, on relativise mais n'empêche ça surprend et ça donne envie de prendre ses jambes à son cou. Plus maintenant, puisque j'ai rendu les clés de mon appart chartrain, hier après-midi. Voilà c'est fini. Une page se tourne, une autre s'écrit.
La Tannière, Zoo Refuge à Chartres
C'était en avril dernier. Petit Filou voulait voir des animaux. Nous avons convenu de l'emmener à la Tannière, Zoo refuge situé en périphérie de Chartres. L'entrée était gratuite pour les petits. Ce n'est pas un zoo ordinaire. Certes, il est peuplé d'animaux mais ce sont des rescapés de la folie des hommes et certains ont eu un parcours très cabossé. Nous étions très loin de notre balade au Parc des Félins à Lumigny, il y a deux ans (encart ci-dessous) C'est crève-coeur de voir certaines bêtes très malades et ralenties par des handicaps. Cependant, la visite a beaucoup plu à notre petit pensionnaire.
Ce n'était pas notre première fois au Parc des Félins de Lumigny en Seine et Marne (voir encart ci-dessous). Ce qui était inédit c'est de...
http://www.stylettante.net
Les Gorges de Villiers
Les Gorges de Villiers dans l'Orne ont une solide réputation d'espace naturel à voir absolument si on passe par là. Elles sont le haut lieu de traileurs et de randonneurs avertis. Oui, averti car le terrain est accidenté et le dénivelé impressionnant au milieu d'une nature farouche.
C'était pour nous, une entrée en matière. Nous partirons à la découverte de ce site hors normes en Forêt d'Andaine sur son socle de grès armoricain avec meilleures chaussures et sac à dos car la randonnée doit valoir le coup. Il faisait beau et nous avons eu plaisir à découvrir ces gorges vues d'en haut à seulement un petit quart d'heure à pied de notre maison. C'était perfect day, ce jour là.