Le Mois Molière - Cendrillon
Sonnée comme un boxeur par mon entrevue avec le liquidateur de mon entreprise, sur le chemin du retour, j'ai eu envie de me rafraîchir l'esprit en assistant de façon improntue à une représentation donnée dans le cadre du Mois Molière. un mois de réprésentations gratuites ça ne se refuse pas dans ma triste situation. Cendrillon, un joli spectacle pour les enfants qui m'a enchantée et détendue.
Tous les marqueurs y étaient jusqu'à la pantoufles de verre, les frangines, la marâtre, le prince et une troupe de jeunes acteurs amateurs très prometteurs. Du coup j'ai pris le flyer du programme avec la ferme intention d'assister encore à au moins une représentation d'ici la fin de ce mois qui me met à mal.
Après l'orage...
L'orage, les orages ont grondé fort cette semaine, au propre comme au figuré. Lundi de Pentecôte, il a plu énormément et mon rosier Martin des Senteurs a vu ses belles fleurs hâchées menu par la pluie et les grelons. J'étais au désespoir d'autant que le lendemain matin, j'avais rendez-vous sous des pluies torrentielles, là aussi, au propre comme au figuré chez le liquidateur judiciaire.
Je m'y suis rendue la mort dans l'âme avec le même état d'esprit qu'un prévenu pour un crime qu'il n'a pa commis puisque je suis victime de mauvais payeurs. C'est ainsi. J'ai du rester de marbre face à une femme aussi froide que le marbre et la glace réunis. La procédure est à présent en cours. J'espère être en mesure d'apporter tous les éclaircissements à ma situation. En attendant et sachant que la procédure sera longue se contenter des jolies choses et espérer que ce rosier repartira de plus belle. Hauts les coeurs, c'est bientôt l'été, parait-il... Bon weekend à vous.
Mignonne, allons voir si la rose...
Mardi matin, après les orages et avant le grand vent puisque j'allais d'un pas lourd chez le liquidateur judiciaire de ma petite entreprise au Châtelet. Alors, comme d'hab, venant de Montparnasse, j'ai traversé à pied le jardin du Luxembourg tout perlé de pluie. Mignonne, allons voir si la rose avec ces rosiers Pierre de Ronsard encore plus beaux sous les ondées que sous un franc soleil. Je vous rassure, tout s'est relativement bien passé si on excepte mon égo et ma sensibilité écorné. Je me suis remise de ce choc en allant, hier, voir une représentation enfantine dans le cadre du Mois Molière dont je ne tarderai pas à vous parler.
Une trifle à la pêche
Dessert du dimanche. La trifle a le vent en poupe dans la blogosphère ces temps-ci. Je m'y suis donc collée à mon tour. De la confiture de fraises, une boule de glace à la vanille et des pêches. J'aurais pu ajouter des miettes de sablé breton mais ça n'aurait pu été une trifle. Je n'en avais pas de toute façon. Voici comment terminer un repas dominical agréablement.
Champêtres Etangs Gobert
Samedi, en descendant du bus, j'ai coupé par le site des Etangs Gobert en pleine mutation tout comme le quartier de la Gare des Chantiers. A terme, à l'horizon 2020, c'est un nouveau lieu de vie tourné vers l'écologie et le développement durable qui verra le jour. Les Etangs Gobert, au-dessus de l'avenue de Sceaux, alimentaient autrefois, le château en eau. Passer derrière cette ancienne caserne où Maman travaillait au service d'une administration. J'ai même reconnu la fenêtre de son ancien bureau.
Une passerelle longe les anciens entrepôts ferroviaires qui, bientôt, seront abattus pour laisser place à des résidences, des commerces et des sièges de société toutes tournées vers le bio. Les étangs par eux-mêmes sont devenus théâtre à ciel ouvert. On y donne des spectacles de rue dans le cadre du Mois Molière. En attendant, en cette fin de printemps, les étangs sont frivoles et champêtres. J'aime quand l'urbanisme fait la part belle à l'écologie.
Versailles en vrac - Le Facteur Cheval
Hier, Jules absent, pour me changer les idées, je suis allée perdre mes pas à Versailles. En quête d'un peu de lecture bon marché, je suis allée rendre visite au Facteur Cheval non loin de la gare des Chantiers. C'est une caverne d'Ali Baba ou un cabinet des curiosités où on trouve tout du prieu-dieu au vinyl improbable en passant de de la belle vaisselle et bien sur, des bouquins d'occasion bon marché. On appelle ça "antiquités". Appelez ça comme vous voudrez.
Même si rien n'est vraiment cher, en ce moment je ne suis guère fortunée et je me suis contentée de quelques polars avant de filer sur la place du marché rendre visite à une autre galerie des glaces à Versailles, le glacier San Luis. Au temps de mon enfance, il avait ses petites charrettes dans le parc du château. Chassée par le business is business du domaine, il est a trouvé sa place au centre ville. Ici, une glace à la violette délicieuse histoire de me donner le courage d'affronter la semaine de formalités barbantes qui m'attend...
à la Marée de Versailles
Ces photos ont quelques semaines puisqu'elles datent de notre anniversaire de mariage. A la faveur d'une réduction sur le site la Fourchette, j'avais réservé dans cet incontournable restaurant autour des halles du marché Notre Dame à Versailles. C'est un peu une institution et nous avons vraiment très bien mangé dans une ambiance, un peu lourde malgré tout car la clientèle bon chic, bon genre autour de nous, ne m'a pas vraiment mise à l'aise même si Jules avait sorti la cravate et moi, la petite robe noire.
Peu de photos, donc car chez ces gens là, ça ne se fait pas. Et encore, celle-ci sont faites dans le dos du garçon. Décor yachting et service irréprochable autour d'un menu consacré au poisson dans tous ses états. Mention particulière pour le Paris-Brest revisité framboises et pistache. C'était une tuerie. Bref, une belle adresse à essayer ou retenir en prenant garde de bien vous vêtir et laisser votre Instagram en dehors de tout ça... Ce qui est normal après tout. Sauf que nous ne sommes plus habitués à pas pas immortaliser nos plats...
Le Château de Groussay
C'est un bijou précieux nidé dans son écrin de verdure, en bordure de forêt de Rambouillet à Montfort l'Amaury. Il date de 1825 et fût propriété de la Duchesse de Charost, gouvernante des enfants royaux. C'est Charles de Beistegui, esthète mexicain qui lui donnera son élégance actuelle en 1938. Jardins en folie et folies architecturales confère à ce parc quelque chose de léger et d'élégant à fois. C'est dans le cadre de l'opération Paroles de Jardiniers organisé par le Conseil Général des Yvelines que je m'y suis rendue, le souffle court, car c'est là, en 2006 que ma carrière a connu un brutal coup d'arrêt... Je vous dirai pourquoi, comment à la fin.
Le parc un peu à l'abandon et ses jardins en habit de printemps
Tente tartare, pagode chinoise, pont palladien, on fait sous les arbres un voyage merveilleux. Ce parc, je l'ai sillonné, autrefois, dans le cadre des mes activités professionnelles et je lui trouve un air moins pimpant. Il faut dire que le domaine vient d'être cédé à de nouveaux propriétaires et qu'ils n'en ont peut être pas le soin maniaque de leur prédécesseur.
Cependant, la façade blanche de la bâtisse avec ses volets gris conserve toute son infinie élégance. La prairie est couverte de fleurettes de printemps où des oies bernache se baladent en se dandinant. Elles n'étaient pas là autrefois mais j'ai connu des moutons.
Je suppose que cet ancien producteur d'émissions de télévision a laissé ses contrats avec ceux de M6 puisque c'est là que le Meilleur Pâtissier de Mercotte et Cyril Lignac est tourné sous cette tente. Pour ma part, j'étais venue pour la prestation sur les orchidées, recueillir mille conseils pour mieux les conserver. En regardant ces écuries dont j'ai supervisé partiellement, la rénovation, j'ai éprouvé une profonde nostalgie pour cet épisode de ma vie professionnelle à laquelle un burn out a coupé court, un matin d'octobre, il y a dix ans... Pas de regret. J'ai aimé revoir ce château et ce parc de plus près, en dilettante, tout simplement...
Grain de folie et Sacré Coeur
Hier, je suis allée voir Petit Poucet et sa maman. Pour économiser le billet de train, Jules m'a déposé au pied du métro. Pour ne pas être trop en avance et me changer les idées, surtout, j'ai fait un détour par le Sacré Coeur et le Marché Saint Pierre. Ô, divine apparation que la basilique immaculée sous un ciel bleu azur. Peu de touristes à cette heure avancée, du pain bénit pour les photographes.
Quelle mouche avait donc piquée toutes ces couturières massées devant la vitrine et les étals sur la rue des Coupons Saint Pierre ? Il était tôt et pourtant, flottait dans l'air une fièvre acheteuse électrique. Ainsi, je découvre que ce sont les trois jours des Coupons en Folie. Tout est bradé à prix fou. Grain de folie ou pas, j'ai succombé et voici mon butin. Du lin, un imprimé cachemire, du madras et une cotonnade bleue. Si je veux conserver la tête froide, je vais devoir m'occuper les mains et l'esprit. J'ai donc décidé de me remettre à la couture, folie ou pas.
Ensuite, j'ai gravi mes marches non pour brûler un cierge mais de manière païenne me réjouir de cette vue exceptionnelle, ce jour là, sur Paris. Coup de coeur pour cette terrasse ombragée, ses tables et ses chaises colorées. Il était encore trop tôt pour prendre un pot et puis de toute façon ma bourse est mince en ce moment. Une prochaine fois, certainement. J'ai adoré ce jeudi.
La crème au chocolat facile
Elle court, elle court sur les blogs et les réseaux sociaux cette crème au chocolat aussi facile à réaliser que délicieuse à déguster. Recette simplissime avec un verre de lait environ par verrine et une cuillère à café de Maïzena chauffés avec du chocolat coupé en morceaux au fond d'une casserole jusqu'à épaississement. Verser dans un verre ou un ramequin avant de mettre au frais plusieurs heures. Ici, servie avec une cerise rouge de saison. Facile, bon marché et gourmand.