Brochettes de poulet à ma façon
Un dimanche de fête des mères dont je ne garderai pas un souvenir impérissable si on excepte cette brochette de poulet au barbecue totalement improvisée, histoire de finir des restes avant de partir en vacances. Du coup, je (me) note la recette pour la refaire car c'était tendre, délicieux, frais, économiques.
Couper en dés deux filets de poulet assez dodus. Sur une brochette aligner et aleterner des tomates cerises, des dés de poivrons et du poulet. Une heure ou deux auparavant faire mariner avec des herbes de provences, une échalotes hâchée menue, du sel, du poivre et de l'huile d'olive. C'est tout. Ensuite, c'est au maître du feu de jouer. Servir avec ce qui vous plaira. Ici du riz. Une sympathique recette d'été pour changer de la chipo-merguez !
" Jeanne du Barry" le film
J'ai voulu voir ce film dès sa sortie pour la leçon d'histoire, pour la prestation de Johnny Depp et pour la majesté du château de Versailles en toute circonstance. J'ai renoncé à aller le voir à Chartres mais j'aurais du car la salle Jean Gabin du casino de Bagnoles de l'orne, aussi belle soit-elle, est un véritable frigidaire et je n'ai pas apprécié ce film retraçant la vie de Jeanne du Barry comme il aurait fallu transie de la tête au pied sur mon fauteuil. Et en plus, le caissier a réussi à nous vendre une carte d'abonnement que nous serons contraints de liquider avec en prévision des prochaines séances une polaire et des botillons fourrés même en plein été !
Mais revenons à nos moutons ou plutôt ceux de cette jeune roturière qui n'avait ni froid aux yeux, ni aux fesses. Pour preuve, sa spectaculaire ascension jusqu'à la couche royale.
Fille de rien Jeanne Becu a quand même reçu une bonne éducation, elle est férue de lecture, avide de savoir et soucieuse de s'élever dans la société. Courtisane, elle est là maîtresse d'un certain du Barry qui souhaite pour sa grande beauté la présenter "montrer" pour être plus précis au Roi. Louis XV depuis la mort de la Pompadour est taciturne et on souhaite le distraire.
J'avais en tête de portrait de Louis XV en pied à la bibliothèque de la rue de l'Indépendance Américaine à Versailles et j'ai eu du mal à le superposer à Johnny Deep. Quand a Maiwenn, je ne lui ai pas trouvé la beauté fine et pure de la vraie Jeanne du Barry.
Sinon, on sourit parfois, on s'ennuie un peu mais, cerise sur le gâteau, l'agonie de Louis XV à Versailles quand on est transie sur son fauteuil de cinéma semble I.N.T.E.M.I.N.A.B.L.E. Versailles est juste un décor intemporel, parfait, royal. En un mot, Versailles. Du coup, j'ai décidé de lire une biographie de Louis XV car ce film m'interroge.
Le Mont Saint Michel en marinière
A la base, nous étions supposés partir camper dans la banlieue de Rome. Quand notre décision de venir habiter notre maison a été actée, j'ai annulé mon séjour car le périple en voiture demandait du temps libre, de la sérénité et de l'organisation. A voir la météo des dernières semaines sur la botte italienne, je ne regrette pas finalement avoir remplacé ce séjour par un autre à moins de deux heures de chez moi, dans la Baie du Mont Saint Michel. Séjour court. Je serai de retour à la fin de la semaine. Un temps mort pour respirer et réféchir sur les décisions à prendre au cours de l'été concernant la location éventuelle d'un pied à terre pour la saison hivernale car même si le chauffagiste nous assure que la chaudière au fioul peut repartir avec la pièce qu'il a commandée, j'ai de sérieux doutes et je préfère prévenir que guérir. Me voici donc en route pour les abords du Mont Saint Michel avec dans ma valise, devinez quoi, des marinières ! Au total, j'en ai douze toute cousues main !
Joyeuse fête des mères
L'ancienne propriétaire de notre maison était native du pays de Dali et de Picasso. Elle avait l'âme tout aussi artistique puisque la plupart des fenêtres sont décorées de dessins naïfs et bucoliques à l'image de cet insecte hybride sur le chassis de la cuisine. Et en plus ça résiste au produit à vitres. Heureusement que le changement de fenêtres est prévu. J'ai trouvé ça mignon pour illustrer la fête des mères. Je souhaite à toutes celles qui auront la joie de la fêter, une belle journée. La mienne sera solitaire. Pas grave, demain je pars en vacances.
Le robe Michelle
Quand j'ai vu ce modèle chez Bee Made, j'ai eu un coup de coeur pour cette robe Michelle de Joli Lab. J'ai tout de suite adoré son esprit élégant, désinvolte et estival. Illico, j'ai commandé du jersey noir chez Rascol avant de me mettre à douter. Barbara est un peu plus grande que moi et beaucoup plus svelte - nous nous étions croisées au salon Création et Savoir Faire en 2018 - Avant de me dire tant pis et j'ai joué le concept jusqu'au bout, fente sur le côté incluse. Même Jules qui n'est pas avare de critique a trouvé ça top. Une seule photo car il a du boulot dedans, dehors, partout pendant que je fais joujou avec ma machine à coudre. Il fallait bien que je teste ma nouvelle installation et cette robe est à glisser d'urgence dans ma valise pour partir lundi en vacances. Oui, je n'ai rien à mettre !.... A part ça, mon armoire Ikea déborde et il va falloir en commander une seconde !
Un peu de tout, beaucoup de rien #86#
Avec cette nouvelle vie à la campagne, cette rubrique est appelée à meubler ce blog de manière régulière à présent. Première semaine dans notre maison avec cette vue du soir sur le champ de blé voisin et ce rosier soigné à l'automne qui a repris vigueur. Je ne peux, hélas, pas vous mettre en lien le parfum des ces fleurs relativement éphémères. Sinon, quoi de neuf ?
J'ai laissé la parcelle autour de la balançoire en friche avec son parterre sauvage de marguerites. C'est bon pour la biodiversité. On verra à tondre quand nous rentrerons de vacances. Tous les soirs, je ramasse un petit bol de fraises mûres à point que je mets dans mon fromage blanc pour retrouver la ligne car le stress m'a fait gonfler comme une baudruche. C'est ce soir la fête des voisins et lundi soir, cela a été la fête avant l'heure. Une voisine dont j'ai déjà évoqué les coups de folie à l'automne, est venue furibard, m'insulter au motif que depuis mon arrivée, le téléphone (mobile) ne fonctionnait plus et que je mettais en danger tous les habitants du hameau. Merci Orange pour la panne (nationale). Les autres voisins sont venus nous trouver le lendemain pour nous dire leur honte car la dame carbure au vin à outrance depuis le décès de son mari. Vu ainsi, on relativise mais n'empêche ça surprend et ça donne envie de prendre ses jambes à son cou. Plus maintenant, puisque j'ai rendu les clés de mon appart chartrain, hier après-midi. Voilà c'est fini. Une page se tourne, une autre s'écrit.
Juin à une nouvelle adresse
Voici le mois de juin à une nouvelle adresse, au 1050 d'un chemin qui ne mène nulle part ou si, à un sentier de randonnée prisé des amateurs de trail. Je n'ai pas aimé le mois de mai. Il a été déstabilisant et ce n'est pas l'unique faute à mon déménagement en rase campagne. Je suis déstabilisée comme jamais auparavant et j'ai du mal à retrouver des repères. Du coup, j'ai décidé de restaurer ce blog pour garder un lien ténu avec le passé et tout ce que j'ai aimé. Bonjour juin avec cet iris botanique un peu tardif dans la saison mais, fierté de ma part puisque ces bulbes ont été plantés à l'arrache à la fin de l'automne. Bientôt l'été et avec lui, j'espère des nouveautés.
Un weekend de Pentecôte à méditer
Un week-end de Pentecôte venteux et ensoleillé à la fois, notre premier week-end à temps complet, à domicile. Un week-end à observer notre maison vivre du lever au coucher du soleil avec des promesses et des surprises, de l'appréhension, un peu comme il se doit. J'ai trouvé un spot à l'abri du vent pour faire de la chaise longue derrière le rhododendron en fin de floraison. J'ai découvert que la façade arrière, le soir, était baignée de soleil. J'ai regardé la nature, tôt le matin s'éveiller. J'ai essayé de me projeter vers l'hiver et la ça coince grave. Même si le chauffagiste, demain, parvient à faire redémarrer la vieille chaudière au fioul, ça sera compliqué. Alors, je me considère en vacances pour trois mois. Je médité sur la suite à donner. Mais au moins aurons nous essayé.
Quoi de neuf à l'atelier ?
Depuis quelques jours, depuis ma chaise longue à l'ombre du poirier, je regarde vers la lucarne derrière laquelle se trouve mon nouvel atelier couture. J'ai envie d'en découdre mais je procrastine les doigts de pied en éventail.
Pas faute, pourtant, d'avoir rechargé mes stocks de tissus. Histoire de marquer mon nouveau territoire, j'ai passé commande chez Rascol deux tissus marinière (encore) et de jersey lourd noir pour une robe "Michelle" très en vogue sur les réseaux sociaux. Et puis, j'ai tenté l'aventure Eyrelles avec cette jolie viscose "Barbara" et ce twill "Gianni". Pas faute non plus d'avoir aménagé cette pièce en sous pente. Jules dans un premier temps avait arraché une première couche de moquette pour trouver en dessous celle à gauche, rouge Opéra. Trop sombre à mon goût à cause de la fameuse lucarne à petits carreaux. Il a retiré le revêtement pour trouver ce Tapissom orangé qui offre davantage de luminosité à la pièce. Nous avons convenu, même si tout doit être cassé en septembre de ripoliner de blanc le vieux placo.
J'ai bien conscience que j'ai quitté une pièce exceptionnellement claire, clean et agréable où j'ai beaucoup cousu ces dix-huit derniers mois. Cependant, je sais qu'il me faut avancer et j'ai déjà entamé la coupe de la robe Michelle. A venir, peut-être, avant mon départ en vacances ou au retour. Je ne pars qu'une semaine après tout.
Le Bellevue à Bagnoles de l'Orne
Voici l'hôtel où nous avons dormi, au soir de notre déménagement. Un vrai coup de coeur à tout point de vue car cet établissement ** n'a vraiment rien à envier à des plus grands, des plus snobs, des plus chers. Situé juste en face de l'Arborétum de Bagnoles de l'Orne, il offre des chambres et une literie confortables pour reins brisés par le chargement de mobilier dans un camion. Le soir, nous avons pu nous restaurer dans une ambiance familiale, sans faire de frais tenue et nous nous sommes régalés. La cuisinière et patronne est pâtissière de formation et les desserts tout comme le pain maison l'honorent. Cette ancienne pension de famille a conservé cet esprit accueillant et bon enfant. Nous avons adoré, vraiment.
* Hôtel Bellevue - 22, avenue du Docteur Jolly - 61140 Bagnoles de l'Orne