Un peu de tout, beaucoup de rien #90#
Grenadine désaltérante à Parly 2 en sortant d'une consultation en cardiologie qui m'a laissé amère à l'encontre de la praticienne. Où j'apprends que je souffre d'un Covid long et que si je ne perds pas 10% de mon poids avant l'automne, je suis foutue. Tout ça énoncé à la mitraillette parce que Madame avait accumulé du retard dans son planning. Par contre cette histoire de dilatation de l'aorte supérieure à la normale, elle s'en fiche et ne me revoit que dans deux ans sans autre explication que celles trouvées sur Google qui me font froid dans le dos. Je vais demander un deuxième avis ailleurs et elle ne me reverra pas. Je joue quand même le jeu du régime mais moins strict que ce qu'elle m'a imposé car à mon sens, c'est contre-productif. Sinon, le centre commercial Parly 2 m'est apparu sinistre et sinistré avec beaucoup de commerces fermés. Les autres somnolent.
C'est donc avec bonheur que je suis rentrée, le lendemain, à la maison et que j'ai retrouvé le charme désuet de Bagnoles de l'Orne en pleine effervescence estivale. Aller au cinéma du Casino sans contrainte de stationnement et déguster une glace chez le chocolatier en sortant. Sorbet pour faire plaisir à ma cardiologue. Depuis qu'il fait chaud, nous avons pas mal de sauterelles. Des petites et des grandes. Sinon, chez LM à Dreux en allant chez ma fille, j'ai eu un coup de coeur pour ce meuble salle de bain d'un joli bleu pâle dit vert céladon. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Bref, je suis malade mais je me soigne loin du tumulte de la ville.
Un peu de tout, beaucoup de rien #88#
Les caprins du voisin avec la sécheresse commencent à manquer d'herbe à brouter dans leur enclos. Du coup, ils étaient heureux de venir se régaler de pâquerettes (ils adorent ça) dans la parcelle que Jules n'a pas eu le temps de tondre. Et puis c'est bon pour la diversité. Oiseaux, papillons, abeilles s'en donnent à coeur joie.
Si tout va bien, l'électricien interviendra par phase dès septembre. Du coup, il devient urgent d'aménager la salle de bain à l'étage le temps que les travaux se fassent au rez de chaussée et inversement. Jules à coup de masse a tout cassé et c'est tant mieux. Ca assainit. A la fraîcheur du soir, il s'est attaqué à cette rangée d'hibiscus très envahissante tout le long de la fameuse parcelle à pâquerettes. Elle fait de l'ombre à la cuisine en soirée et j'ai une sainte horreur de ces arbustes à mémère. Sinon, rien de breton à ce mélange d'assaisonnement tomate-poivron-piment d'Espelette rapporté de Cancale mais quel bonheur avec un peu d'huile d'olive dans une simple salade de tomates. Perspective vers cette chambre rose baignée de soleil au lever du jour et où je trouve refuge pour méditer à la suite à donner car il est évident que je ne finirai pas mes jours dans ce coin de Normandie. Aller faire des courses à la Ferté Macé même un jour de plein soleil me file le bourdon pour la journée entière. J'ai déjà en arrière plan d'autres projets immobiliers. Cette maison est trop grande. Je la considère comme un tremplin et non comme un aboutissement.
Anniver(T) saire
Nous avons passé trois jours à temps plein ou presque dans notre maison et j'y ai fêté mon 62ème anniversaire au vert avec ce gâteau alençonnais aux fruits rouges devant ma cheminée mais pas que. J'ai aussi passé la tondeuse à l'arrière de la maison car les herbes hautes lêchaient la façade de la maison. Ainsi exit le muguet...
Et puisque nous peinons à trouver un pied à terre sur zone, nous envisageons d'emménager dans notre maison. Nous avions donc convoqué deux plombiers pour faire poser en urgence un ballon d'eau chaude ainsi que l'Agrume pour remettre au goût du jour la ligne téléphonique. Sur ce front là, ce n'est pas gagné et nous avons tous les sons de cloches. Nous avons, aussi, nettoyé soigneusement les chambres à l'étage dans l'éventualité d'une installation à marche forcée. Voici comment a débuté le joli mois de mai.
Lui et moi contre le monde entier
J'ai déjà maintes fois raconté l'histoire du sauvetage de ce petit hortensia. Il me suit partout et marque une nette préférence pour les balcons en ville. Ou lui et moi contre le monde entier... Je suis donc inquiète pour lui à l'idée de l'emménager avec moi dans ma maison normande. Cette année, il me prépare à une belle floraison car il est plein de boutons. Je ne lui apporte pas de soin particulier sinon le regarder vivre à mes côtés. L'endroit qu'il a préféré était ma terrasse à Argenteuil. J'éprouve moi aussi de la nostalgie pour mon appartement en banlieue fauve.
Sinon, il parait que c'est aujourd'hui mon anniversaire et passer de ce chiffre à celui là me fait un peu flipper quand même. Garder trace de mon parking en ville avant de partir vivre à la campagne. Le choc pourrait être doublement rude pour moi et pour mon hortensia, dans la foulée...
Un peu de tout, beaucoup de rien #84#
Une semaine que nous avons débuté par un lundi en Normandie avec cette pause café à Alençon et un cookie pour changer de la brioche ou du croissant. C'est en passe de devenir un rituel réconfortant. Cette boulangerie installée dans une ancienne station service est passée à l'émission de M6, la Meilleure Boulangerie de France. Depuis, ils ont fait des travaux et le corner est chaleureux et accueillant. Cerise sur le gâteau, le stationnement est facile.
Une semaine sans éclat particulier si on excepte ce jeudi off à Versailles. Je n'aime pas trop ce mois de mars qui me donne l'impression de faire du sur-place. Dans mon atelier couture, le caféier de Jules se porte plutôt bien. Du coup, nous nous posons la question pour lui du futur déménagement. L'an prochain, il aura dix ans. Sur sa notice on disait qu'il ferait des grains à cinq ans. A ce jour, toujours rien. Sinon, en dessert du dimanche une tarte aux pommes à quatre mains. J'ai fait la pâte et monsieur s'est occupé des pommes. Saupoudrée de canelle, elle était délicieuse. Bonne nouvelle semaine à tous. Demain, c'est le vrai printemps.
Un peu de tout, beaucoup de rien #83#
Je me souviens d'un temps pas si lointain où aller voir sur les talus de l'avenue de Saint Cloud, les jonquilles fleurir à la sortie de l'hiver était important pour moi. Hier, de passage dans la ville royale pour une visite médicale - oui, il faut faire 160 bornes aller-retour pour trouver un médecin généraliste - et, accessoirement, quelques emplettes, j'ai quand même éprouvé un peu de joie à (re)voir ce tapis coloré et joyeux.
Une semaine de plus au compteur de ma vie de sexa qui prend conscience avec une acuité rare, que le temps file. Urgence de rénover notre maison. Nécessité de vivre et bien vivre. S'accepter telle que je suis et en ça ce blog est riche d'enseignements en tout genre. Se rendre compte que je ne suis "moi-même" que depuis l'anniversaire de mes 60 ans. Mieux vaut tard que jamais. Alors bien évidemment, il y a des frictions, avec ma mère et mes filles notamment. Je fais une crise d'adolescence très tardive. Alors comment ne pas regarder avec émotion cet immeuble versaillais de la place Hoche où habitait ma grand-mère. Elle me manque tellement. Sinon, une pause café sympathique à Alençon sur le chemin de la Normandie, une pause thé en sortant de chez le médecin à l'Orangerie de Monsieur, un essai de tarte aux noix à retravailler et des crêpes puisque c'était Mardi-Gras. J'ai mûrement réfléchi et je décide de remettre ce blog en lecture libre. A moi de contrôler mes pensées et mes écrits pour poursuivre cette route entamée, il y a 15 ans. Que de chemin parcouru, depuis...
Un peu de tout, beaucoup de rien #82#
Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas accordé un plateau apéro, un dimanche soir. J'avais un paquet de pain de seigle acheté pour les fêtes en souffrance. Ne rien jeter surtout en ces temps d'inflation. J'ai donc acheté une rillette de poisson et quelques crevettes grises. Avec du Pineau, c'était bon comme là bas...
Un coucher de soleil sur l'autoroute qui me rappelle que nous allons vers le printemps. Tricoter un paletot pour Mini-Chou et envisager la couture, une première, d'un maillot de bain pour les vacances. Sinon, cette pause café à Alençon en passe de devenir rituel plutôt que le café thermos en forêt de Perseigne. Et puis cette tarte aux noix de mon jardin dont je ne livrerai pas la recette car non aboutie. C'était bon quand même.
Retraite, let's go ! #2#
Je suis allée dans ma ville de naissance car la démarche était compliquée par internet chercher un acte de naissance. Je me suis battue pour transformer en PDF nombre de documents en PDF et les comprimer car ils étaient trop lourds. Je ne sais pas comment font les personnes qui ont dix enfants car trois déjà, ce fût une affaire. J'ai eu une pensée compatissante pour toutes ces personnes qui peinent avec le numérique. Bref, ceci pour dire ou écrire que ma retraite, let's go avec de nouveaux documents à fournir car j'ai reçu très vite les accusés de réception des autres caisses complémentaires. Je n'ai plus qu'à attendre et je croise les doigts car de cette modeste pension dépend de nouveaux projets.
Retraite, let's go !
Au milieu d'une actualité où il n'est question que de cette fameuse réforme des retraites et des mouvements sociaux qui vont avec, il était temps pour moi de faire valoir mes droits à une modeste pension. Née en mai 1961, je suis "chanceuse" si on peut dire. Je peux foncer. Je me suis attelée, samedi matin, enfermée dans une pièce devant mon ordinateur à remplir ma demande. Sauf que malgré les renseignements pris en amont, il me manque encore des papiers. J'ai donc mis en pause pour me les procurer. Fort heureusement, je suis d'une génération où nos papiers étaient en papier et j'ai tout, précieusement conservé car on m'a demandé précisément mon numéro de dossier ASSEDIC de 1993. J'avais. Prochain épisode, samedi prochain s'il ne manque pas encore quelque chose. Affaire à suivre jusqu'en juillet.
Pin pon, pin pon !
Revenir après une longue absence et se demander comment remettre ce blog en ordre et en état de marche. Si je ne parviens pas à changer mon nom de domaine, Telle Quelle remplacera la Stylettante tombée au front, le jour où j'ai pris cette photo dans le centre commercial de Parly 2. J'étais heureuse de voir que les voitures de ce manège, les mêmes depuis des lustres, avaient été remplacées par celles-ci plus colorées et plus joyeuses. Pin pon, pin pon ! Le lendemain, la Covid m'est tombée dessus par surprise et je peine à remonter la pente au point que le médecin craint pour moi un Covid long. On verra bien. J'ai une forme en dent de scie. Je profite donc d'un jour où je me sens un peu mieux pour remonter sur scène. Malgré le vaccin, malgré le masque dans les lieux publics, je suis quand même tombée malade et pas qu'un peu. Jules, aussi, mais dans une moindre mesure. Je n'ai pas chopé le virus à Parly 2 mais quelques jours auparavant, au Marché aux Tissus de Chartres, probablement. J'ai du mal à trouver les mots pour en faire des phrases. J'ai l'impression que mon cerveau, lui aussi, a pris cher. Certains jours, comme hier, je suis en perpétuel état de jet-lag. Bref, ce n'est pas le top forme et si vous passez par là, je réclame votre indulgence...