Un peu de tout, beaucoup de rien #94#
Un beau matin, rentrant de courses, j'ai trouvé devant ma porte ce petit cageot de nectarines et de pêches du jardin de ma voisine. Nous en avons fait une excellente compote. Ci-dessous, un grillé (normand) ou un pommé (breton) par pure gourmandise et une poire dans mon jardin. Pas qu'une mais si elles sont plus grosses que l'an passé, elles sont moins bonnes voire pas bonnes du tout.
Peu de temps après avoir photographié ces vaches si paisibles dans le champ sous la fenêtre de ma chambre, j'ai appris, interdite, l'étendue d'un séisme de magnitude 7 au Maroc. Mon atelier couture dans la touffeur caniculaire de la semaine dernière où je n'ai pu rien faire sur mes ouvrages en cours. 32] dans l'Orne, c'est inédit. Sinon, il faut que je range cette mezzanine avant les frimas car cet espace sera plus cosy et plus chaud pour regarder la télévision. C'était la dernière semaine estivale. Je redoute, un peu, les mois à venir. Si cela ne va vraiment pas, je chercherai une petite location en ville. On se rassure comme on peut...
Bonjour tristesse
Cette photo n'est pas cassante car prise avec mon téléphone en fin de vie. On ne pourra pas me taxer de consumérisme. Hier à 6 heures et quelques minutess, le soleil s'est levé déjà rouge et cuisant derrière les collines de la forêt d'Andaine. Laquelle forêt, tous les soirs vers 20 heures, chasse la touffeur par une petite brise presque fraîche au regard des températures du jour. Hier, sur ce coin de Normandie, en pleine pampa, il a fait 32 °. Hier à l'heure où j'ai pris cette photo, je ne savais pas encore qu'un séisme de forte magnitude avait frappé le Maroc. C'est ma mère qui me l'a appris. Mes parents nonagénaires surmontent la canicule comme ils peuvent, dans le noir de leur appartement. Hier, Versailles a battu son record de chaleur 34.6° ai-je entendu aux infos, ce matin. Mais revenons à cette catastrophe qui touche le Maroc. Que faire sinon les soutenir dans ce malheur absolu ? Bien entendu, ce tremblement de terre n'a rien à voir avec le réchauffement climatique mais chaque jour, j'ai peur du monde que nous laissons à nos petits enfants. Alors, comme je peux, à mon modeste échelon, je revois ma consommation à la baisse et je ne cède plus aux sirènes de la conso, ni celles du marketing. Ca ne suffira pas et c'est ça qui m'attriste le plus. Au moins aurai-je la conscience un peu plus légère...
Un peu de tout, beaucoup de rien #91#
Des confitures d'abricots made in Normandie, les premières cette année. Ici photographiées sur fond de moisson, ça pète. La maison change doucement. Jules a ripoliné de blanc la chambre qui aurait du me servir d'atelier couture pour y loger les lits achetés chez Ikea pour accueillir les petits enfants.
Petit Filou a besoin d'une veilleuse et nous avons trouvé cette grenouille au supermarché local. Sinon, j'ai acheté sur le Bon Coin ce pied de lampe breton. Ce n'est pas du Henriot mais ça fait son effet. J'avais déjà l'abat jour et c'est ce qui m'a donné cette idée. 20€ c'est une bonne affaire. Des tulipes chez Lidl pas trop de saison et des fleurs d'hibiscus au jardin. Ainsi va notre quotidien.
Petit Filou en Normandie
Petit Filou est reparti ce matin avec sa maman et son petit frère venus les chercher au terme d'une courte semaine de vacances normandes. Il aura bien profité de la maison, de la chèvrerie voisine, du musée du jouet de la Ferté Macé et du bord de mer. Il nous manque déjà et nous espérons être ici même au moment des vacances de Toussaint pour d'autres réjouissances.
Un dimanche à la campagne
Ce dimanche à la campagne n'était pas inscrit à notre programme alors que nous déménageons dès demain. Le beau temps, l'anxiété à mesure que le saut dans l'inconnu approche nous ont poussé hors nos murs pour une journée en Normandie. L'occasion, aussi, d'apporter avec nous des choses fragiles comme le caféier de Monsieur posé sur la pierre de la cheminée en attendant des jours meilleurs.
BBK et ménage étaient au programme comme ces éclairs au chocolat de Saint Denis sur Sarthon en dessert. Voici le séjour nettoyé tel que nous l'avons laissé en plan avant d'arriver avec le déchargement du camion après demain matin. On croise les doigts pour que tout se passe au mieux. En tout cas, internet fonctionnne. C'est déjà ça dit celle qui ne pourrait se passer dans le silence de la campagne de ses feuilletons à la télévision.
Un peu de tout, beaucoup de rien #84#
Une semaine que nous avons débuté par un lundi en Normandie avec cette pause café à Alençon et un cookie pour changer de la brioche ou du croissant. C'est en passe de devenir un rituel réconfortant. Cette boulangerie installée dans une ancienne station service est passée à l'émission de M6, la Meilleure Boulangerie de France. Depuis, ils ont fait des travaux et le corner est chaleureux et accueillant. Cerise sur le gâteau, le stationnement est facile.
Une semaine sans éclat particulier si on excepte ce jeudi off à Versailles. Je n'aime pas trop ce mois de mars qui me donne l'impression de faire du sur-place. Dans mon atelier couture, le caféier de Jules se porte plutôt bien. Du coup, nous nous posons la question pour lui du futur déménagement. L'an prochain, il aura dix ans. Sur sa notice on disait qu'il ferait des grains à cinq ans. A ce jour, toujours rien. Sinon, en dessert du dimanche une tarte aux pommes à quatre mains. J'ai fait la pâte et monsieur s'est occupé des pommes. Saupoudrée de canelle, elle était délicieuse. Bonne nouvelle semaine à tous. Demain, c'est le vrai printemps.
Prête pour les giboulées en faux Barbour
A la base, j'avais pour projet de coudre un trench avant de me raviser. Petite, j'ai eu peur de ressembler à l'inspecteur Colombo. J'ai donc opté pour une veste style Barbour. Honnêtement, je ne m'attendais pas à un résultat final aussi flatteur car la gabardine m'a donné du fil à retordre. Je l'avais achetée au Marché aux Tissus chartrain d'automne. Bon, a 7€ le coupon je ne vais pas le plaindre car c'est une bonne affaire.
J'ai eu idée de faire un col en velours côtelé (Tissus.net) et j'avoue que cela change tout au résultat de la pièce. Les boutons sont de mon stock. Cette veste me revient donc à 10€ tout compris. En ces temps d'inflation qui dit mieux et ceci, alors, que les uns après les autres, nos boutiques de prêt à porter mettenet la clé sous les paillasson. Ca valait le coup d'attendre cet aller-retour normand car le shooting en plein air et sous une autre lumière que celle de Chartres est beaucoup plus flatteur pour moi. A méditer pour les cousettes à venir. En attendant, me voici prête pour affronter les giboulées de printemps avec ce faux Barbour !
Les Gorges de Villiers
Les Gorges de Villiers dans l'Orne ont une solide réputation d'espace naturel à voir absolument si on passe par là. Elles sont le haut lieu de traileurs et de randonneurs avertis. Oui, averti car le terrain est accidenté et le dénivelé impressionnant au milieu d'une nature farouche.
C'était pour nous, une entrée en matière. Nous partirons à la découverte de ce site hors normes en Forêt d'Andaine sur son socle de grès armoricain avec meilleures chaussures et sac à dos car la randonnée doit valoir le coup. Il faisait beau et nous avons eu plaisir à découvrir ces gorges vues d'en haut à seulement un petit quart d'heure à pied de notre maison. C'était perfect day, ce jour là.
Cidre et galette des rois
Dimanche, les enfants sont venus tirer les rois avec nous. A cette occasion, Jules avait acheté une galette chez son boulanger favori. J'avoue préférer l'autre établissement en bas de notre rue. En prévision, nous nous étions arrêtés au retour de Normandie dans une cidrerie sur notre route pourtant désignée bonne adresse par le Guide du Routard. Nous avons acheté un carton de six bouteilles de cidre que nous allons avoir du mal à terminer car s'il est bio, il est fade. Tout comme la bouteille de jus de pommes. Pas fautre de ne pas avoir vu les tombereaux de pommes entrer dans le site à l'automne. Un effet pervers du climat normand asséché, l'été dernier ? Sinon, tristesse car les enfants sont tombés malades de gastro au retour et rien à voir avec la galette et les pommes !
Vin de noix - Seconde partie
Début septembre, nous nous étions lancés à partir de noix encore vertes dans l'élaboration d'un vin de noix. Cliquez sur le lien pour avoir la recette employée. Un peu plus de cent jours plus loin comme précaunisé, il était temps de filtrer pour le mettre en bouteille ce mélange de vin rouge et de gin très improvisé. Et ce n'est pas le plus évident. Les filtres à café sont trop épais, l'essuie-tout trop mou et je n'avais pas d'étamine. Nous avons donc du passer ce vin très noir pas moins de trois fois pour un résultat, au goût, plutôt sympathique. Mélange gustatif de Porto et de vin de Banyuls, ce vermouth maison, pour une première, tient toutes ses promesses. A déguster pour le sourire, en famille, à Noël. C'est aujourd'hui, le jour J du Beaujolais nouveau mais nous n'en achèterons pas. A la place voici de vin maison !
Histoire de marquer ce millésime 2022 très, très particulier, j'ai élaboré des étiquettes mais je ne pense pas recommencer car nous ne pensons pas garder notre maison en Normandie au vu des évènements des semaines passées entre santé des uns et santé des autres. Ca serait pure folie.
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