Le big shirt fleurs d'automne
J'avais repéré ce tissu en jersey fleuri sur fond couleur lin sur le site Mercerine pour en faire un big shirt de nuit. J'ai beaucoup hésité avec le même en vert avant de me décider à le commander. Quand je l'ai reçu, je l'ai tout de suite passé en machine à laver avant de tailler en quelques heures chrono ce Briac de Marie Poisson en version robe. Beaucoup de belles nouveautés de rentrée sur ce site et donc à venir quelques pièces très sympathiques. Photos prises dans mon noyer sous une jolie lumière de septembre.
J'ai encore changé de local pour mon atelier couture. Je m'étais installée là au tout début pour finalement migrer vers ce qui sera le dortoir pour enfants. Entre temps pour recevoir, les petits Jules a tout ripoliné de blanc et j'avoue que c'est franchement agréable. Du coup, en attendant de futures visites, je couds là et je me sens des ailes, prête à en découdre avec des cousettes plus abouties et plus techniques.
Cannelle & Indigo
Poésie du coloris qui m'a séduite sur le site Rascol pour en faire une énième marinière. Hélas, je suis déçue. Cette cannelle vire au saumon et j'ai eu peur que des manches longues me mémérisent. J'ai donc opté pour un simple tee shirt Burda Easy. Finalement porté sur un jean, ça passe mais j'ai encore oublié de diminuer l'embu des manches propre aux modèles Burda. On fera mieux pour le prochain car ce jour là, j'avais également commandé Vanille et Caramel nettement plus sexy celui-là. Affaire à suivre dans pas longtemps car j'ai du mal à ranger mes affaires sans trop me disperser pour cause de travaux à venir. J'ai donc optimisé la pochette sortie de sa chemise cartonnée.
Souvent femme varie et j'ai changé de chambre pour installer mon atelier couture. J'ai davantage de place dans celle-ci dite "bleue" et beaucoup plus de lumière puisqu'elle est éclairée des deux côtés. Il va falloir que je ripoline un peu en attendant que l'électricien vienne et que nous refassions les doublages pour mieux isoler. En attendant, ça fait l'affaire mais je ne suis toujours pas aussi à l'aise de que dans mes précédents ateliers. Hormis ma chambre, j'ai beaucoup de mal à trouver mes marques dans cette fichue maison.
La robe marine en lin et coton
Je l'avais complètement oubliée, celle-ci. Il faut dire que dans la penderie, elle ressemble furieusement à celle-ci cousue en 2021. Par contre, ce dernier modèle cousu dans le même tissu de chez Tissus.net n'a pas de décolleté dos. J'ai pris cent ans en deux ans. Mon séjour chartrain m'a beaucoup abîmé et j'ai pris un sale coup de vieux. Ce matin là à Alençon, je suis en PLS comme disent les jeunes. La chaleur est déjà accablante sur les pavés du centre ville. Heureusement cette robe Knipmode même patron que la robe Léo est fraîche et confortable.
J'ai finalement changé d'avis et j'ai changé de pièce à mon atelier couture. Cette chambre est plus vaste et dotée d'une lumière traversante. Je dois repeindre le vieux placo d'un coup d'impression car si l'électricien nous trouve un créneau sur son planning de ministre, il faudra tout abattre et isoler dans les règles de l'art. J'ai du mal à me remettre à coudre. La faute au beau temps, certainement, car je traine comme les lézards au soleil du jardin.
Quoi de neuf à l'atelier ?
Depuis quelques jours, depuis ma chaise longue à l'ombre du poirier, je regarde vers la lucarne derrière laquelle se trouve mon nouvel atelier couture. J'ai envie d'en découdre mais je procrastine les doigts de pied en éventail.
Pas faute, pourtant, d'avoir rechargé mes stocks de tissus. Histoire de marquer mon nouveau territoire, j'ai passé commande chez Rascol deux tissus marinière (encore) et de jersey lourd noir pour une robe "Michelle" très en vogue sur les réseaux sociaux. Et puis, j'ai tenté l'aventure Eyrelles avec cette jolie viscose "Barbara" et ce twill "Gianni". Pas faute non plus d'avoir aménagé cette pièce en sous pente. Jules dans un premier temps avait arraché une première couche de moquette pour trouver en dessous celle à gauche, rouge Opéra. Trop sombre à mon goût à cause de la fameuse lucarne à petits carreaux. Il a retiré le revêtement pour trouver ce Tapissom orangé qui offre davantage de luminosité à la pièce. Nous avons convenu, même si tout doit être cassé en septembre de ripoliner de blanc le vieux placo.
J'ai bien conscience que j'ai quitté une pièce exceptionnellement claire, clean et agréable où j'ai beaucoup cousu ces dix-huit derniers mois. Cependant, je sais qu'il me faut avancer et j'ai déjà entamé la coupe de la robe Michelle. A venir, peut-être, avant mon départ en vacances ou au retour. Je ne pars qu'une semaine après tout.
Briac à dormir debout et Blue Monday
Troisième lundi de l'année dit Blue Monday et Briac, le retour, en chemise de nuit pour dormir debout tant je m'ennuis dans mon pied à terre chartrain. J'ai surtout beaucoup de mal à reprendre des activités normales comme monter les escaliers par exemple. Entre Covid et grippe, j'avais besoin de renouveler mon stock de vêtements de nuit. C'est chose faite.
Briac en version longue issu du livre Coudre le Stretch de Marie Poisson qu'on ne présente plus et jersey bleu à pois blancs de chez Tissus.net. Briac cousu en deux heures chrono, un samedi après midi pour tuer le temps trop long. Cet atelier couture est la pièce la plus agréable de mon petit appartement. J'y passe beaucoup de temps. On annonce la neige cette semaine. Couvrez vous et prenez soin de vous.
Un peu de tout, beaucoup de rien #81#
Ainsi va s'achever la période de l'Avent dans ce petit appartement chartrain qui ne devait être au départ qu'un pied à terre pour quelques mois. Sauf que le provisoire peut, parfois, durer plus longtemps. Malade tout au long de l'automne, je me suis cramponnée au confort de ce logement contemporain bien isolé et bien chauffé. Je me suis réfugiée pour coudre dans cette petite pièce cocon et claire qui me sert d'atelier et où je suis tranquille. Je doute de plus en plus résider à plein temps dans ma grande maison en Normandie. La crise énergétique est passée par là et là, encore, je doute voir souvent enfants et petits enfants. Mine de rien, cent bornes de plus au compteur, ça compte. Durant la semaine la neige est tombée et il a fait grand froid. Cette période s'est soldée, dimanche, avec au lever du jour une lumière rose orangée tout à fait étrange.
En avant première, mon sapin de Noël qui aurait du trouver sa place sur le balcon mais qui s'est finalement logé au salon. Mes rideaux font tâche mais je les ai sortis d'un carton puisque nous avons eu une panne de volet roulant réparée depuis. Des plaids partout pour laisser le thermostat tranquille à 20°. J'ai fait mon sacro saint pudding de Noël pommes et raisins secs, cette année. C'est un rituel qui perdure contrairement à d'autres qui s'émoussent. Hâte que les fêtes se terminent car c'est toujours un grand stress entre mes lyonnais sur la route, mes parents fragiles, épidémie mêlée de Covid, de grippe et de gastro. On croise les doigts pour que tout se passe au mieux car 2022 n'a pas été avare de mauvaises surprises pour chacun d'entre nous.
Hauts les cœurs 💙💛💚
Ce n'était pas gagné car depuis ma chute, je peine à marcher. Pire, je souffre de la hanche en voiture. Cependant, il fallait y aller quand même puisque nous avions rendez-vous avec un autre organisme mandaté par France Renov. Arrêt à Alençon dans une boulangerie, ancienne station service reconvertie pour une pause café stimulante. Le meilleur moment de cette journée, je crois. Assez pour me dire allez, hauts les coeurs !
Comme d'hab, à peine la porte ouverte inspection du jardin et surveillance de notre réserve de bois devenue trésor de guerre avec la crise énergétique à venir avec la mauvaise saison. Heureusement, le voisinage est vigilant. Sinon, première et modeste récolte de noix fraîches sans compter que le néflier auquel je voulais faire la fête est couvert de boutons. S'il donne autant de fruits, je vais pouvoir faire de ces confitures très particulières dont je n'ai mangé qu'une seule fois un pot acheté au Potager du Roi de Versailles.
Côté travaux, Jules a bien travaillé en attendant une deuxième équipe mandatée par France Renov. Il a démonté la douche en coque plastique de la salle d'eau de l'étage et débarassé mon futur atelier couture d'une de ses trois couches de moquette. Je ne parlerai pas des spécialistes qui m'ont fait sourire parce que l'un d'eaux était en sandales de curé et ressemblait furieusement à l'acteur moine du feuilleton "Prière d'enquêter". Sinon, je me suis sentie blessée par la classification "ménage modeste". C'est vrai que nous ne sommes pas riches même si je donne le change. Fort honnêtement, ça m'a donné à réfléchir. Sinon, j'adore cette photo de la maison prise avant de rentrer sur Chartres où je me plais de moins en moins même si la Normandie n'est pas non plus ma tasse de thé. Mal en campagne et mal en ville comme le chantait Alain Souchon...
Le mystère de la chambre rose
Encore un titre comme ça car cette chambre, la plus grande, tendue de rose ne cache aucun mystère. Elle attend juste un coup de neuf. Détapisser le tissu tendu rose et arracher la moquette rose, elle aussi, ne devrait pas présenter de difficulté. Viendra le temps de poser au sol un beau parquet et ça sera ma chambre avec la vue ci-dessous. Pour le reste, après la visite inattendue car annulée puis reportée de France Renov, nous nous interrogeons sur le calendrier des travaux qui rentrent dans le cadre de la rénovation énergétique.
Jules en attendant la conseillère France Renov s'est attaqué au papier peint mité de la pièce qui me servira d'atelier couture. En attendant le passage des électriciens, je vais la badigeonner en blanc. Ca, je sais faire. Dehors, la vue sur la campagne et dans la brume, les Alpes Mancelles.
C'est devenu un rituel puisque la météo est belle quand nous allons là-bas. Pris de court par le coup de fil de France Renov, la veille pour un rendez-vous le lendemain, de passage à Alençon, nous avons acheté ces bagels fraicheur au saumon en boulangerie. Je les ai servis au jardin sur une des ardoises retrouvées sous les herbes hautes. Elles sont plutôt bien calibrées et je vais les nettoyer pour m'en servir en plateau apéro ou assiette à dessert. J'ai vu ça en Bretagne dans un restaurant. On y servait artistiquement du far. Et puis au moment de partir, longeant le pignon ouest de cette maison qui restera "de campagne", je découvre tapies dans le feuillage d'un cerisier rabougri, des cerises, petites, à profusion. Des pommes, aussi, sont en gestation. Ca promet un bel automne. C'est déjà ça. Chronique hebdomadaire terminée.
Une marinière couleur tilleul
Ce n'est pas du tout ce qui était prévu à mon planning couture. Hélas, sur deux coupons de tissu jean, les deux sont trop courts. L'un de mon fait, l'autre est une erreur du site marchand. Bon, en ce monde tel qu'il va, on va dire que rien n'est grave. Une pièce va finir en veste et l'autre servira à faire des salopettes pour les bouchons. Donc, au débotté, voici une marinière couleur tilleul dans un molleton bien chaud pour ce début de printemps. Etoffe de chez Tissus.net et patron, toujours le même, Fait Main Magazine. On ne change pas une équipe qui gagne.
Si le jersey est lourd, chaud et douillet, il était très élastique à travailler. Détail et non des moindes, je place désormais du "lastin" ou élastique dans les coutures d'épaule pour soutenir la forme du vêtement. Encolure terminée avec un biais. Je m'en sors plutôt bien car j'ai les nerfs à fleur de peau. Il faut monter des dossiers pour les aides à la rénovation énergétique et les prix des entrepreneurs ne sont valables qu'un mois à cause des prix de l'énergie et des difficultés d'approvisionnement. Nous avons une maison, certes, mais ce n'est pas demain que nous la logerons si cela continue. Coudre est un puisant anti-stress et j'ai fait des provisions de tissus au cas où avec des métrages plus grands pour habiller les petits dans la foulée.
Et voici, si nous arrivons au bout de nos travaux la pièce qui deviendra
mon futur atelier couture avec vue sur les Alpes Mancelles.
La veste Friday pour bien débuter l'année (et sortir les poubelles)
Vous n'avez pas idée de la quantité de vieilles fringues jetées à peine emménagée. Certaines, la fibre brûlée par le calcaire de l'eau champenoise et, d'autres que je ne supportais plus parce qu'elles me rappelaient de mauvais souvenirs dans cette maison. Je n'ai pas raconté par le menu "l'ambiance cotillons" de cet état des lieux, le jour de la Saint Sylvestre. Je n'ai jamais connu de propriétaires aussi odieux. Alors, jeter était pour moi salutaire. Une sorte de thérapie pour repartir du bon pied.
Cette veste n'était pas une priorité mais elle était facile à réaliser avant de coudre tout autre chose. C'était, aussi, une nécessité car j'ai besoin, en ville, de mettre sur un pull quelque chose de plus "habillé" pour descendre à la boite aux lettres ou au local poubelle. La résidence étant assez classieuse. Palier d'étage qui m'a servi de spot pour les photos parce que j'ai trouvé le revêtement mural dans l'esprit de ma veste. Sauf que la lumière blafarde et la peur d'être vue en pleine pose par mes chers voisins ne donnent pas un très bon résultat. On va trouver mieux pour la prochaine fois. Promis.
Nouvel atelier couture en mode petite surface
Voici donc une veste Friday de 16 Avril coupée dans un lainage léger, Prince de Galles noir et moutarde de chez Tissus.net. Si je suis tout à fait honnête, je n'ai pas acheté le patron. Comme souvent, ayant regardé le dessin technique, j'ai usé d'un patron de base Couture Actuelle qui me sert à mille choses. Pas dur de dessiner un col montant et deux poches. Poches non appliquées car le tissu ne s'y prêtait pas. J'ai vu sur les réseaux sociaux différentes version de cette veste pratique, décontractée et habillée à la fois. C'est une première mais certainement pas une dernière.