Un peu de tout, beaucoup de rien #93#
Septembre a sorti le grand jeu. La canicule même en Normandie fait son come-back et réchauffe la maison. On s'est juré de tout faire pour rester l'hiver dans notre maison. Je ne veux plus être locataire. C'est un défi, un défi de taille et je m'accroche à l'idée de fêter Noël devant ma cheminée. La voisine nous a donné des tomates et je me régale de salade caprese dans mes nouvelles assiettes bleues. Rien d'extraordinaire car je les ai achetées chez Edouard mais je les trouvais jolies.
L'heure de la rentrée a sonné et j'ai repris le cours d'une vie presque normale. Affaire à suivre avec la venue du chauffagiste la semaine prochaine... En attendant, je me retiens avant grands travaux au printemps de décorer la maison. J'y vais par petites touches car je reste prudente. Chez Ikea, j'ai acheté une orchidée jaune à placer dans cette niche toute désignée pour accueillir des fleurs. Le soir, regarder la chaleur s'éteindre à la fenêtre de ma chambre. Je plains de tout coeur mes lyonnais. Avec la rentrée, ça ne doit pas être facile pour eux. Heureusement, ils ont fait le plein de dodo chez Mamie.
Un an plus loin... Bonjour tristesse
Il y a un an, dans un marché immobilier en surchauffe, nous avons acheté cette maison. Elle répondait à nombre de nos critères malgré les travaux qu'il faudrait entreprendre pour la rendre habitable. Nous étions enthousiastes. Trop car entre temps, la guerre en Ukraine et ses conséquences ont rebattu toutes les cartes. Un an plus loin, plus que la maison par elle-même c'est sa situation géographique dans ce coin sinistre de la basse Normandie qui me déprime. En Brie ou en Champagne, j'aurais certainement beaucoup mieux supporté la charge des travaux.
Un an plus loin, dans la sinistre bruine de ce début de mois d'octobre, je me suis mise à détester cette maison. Ce lundi, j'ai travaillé au jardin à couper des arbustes en faisant tout et n'importe quoi, juste pour chasser et brutaliser mes angoisses. Si je n'écoutais que moi, elle serait déjà en vente. Ça finira par arriver mais il me faut être habile à convaincre Jules du bien fondé de cette décision. L'hiver et les conséquences de tout ce qui se passe dans le monde, politiquement et écologiquement, devraient aller dans mon sens. Il nous faut de toute façon tout remettre à plat à commencer par ce projet de chaudière à bois. En Champagne, nous avions une pompe à chaleur. Elle datait mais, si je fais mes comptes entre la surface de cette maison d'alors, les confinements qui nous tenus à la maison, le climat à l'est, c'était pratique et économique.... A réfléchir donc. Et puis, il y a déjà la cheminée.
Et puis voici des clés cachées dans une chaussette sous le bidet que nous avons retiré. Des clés d'armoire et de vieilles photos glissées derrière le meuble de la salle de bains que Jules a démonté pour le jeter. Un peu comme si l'ancienne propriétaire voulait se protéger. Ces clichés gênants parlent d'eux mêmes. Un peu comme un message qu'elle aurait laissé. Une incitation à se méfier du voisinage. Je ne suis pas même étonnée. J'avais des doutes concernant la personne visée. Je ne sais pas quel effet ceci aura eu sur moi mais tout l'après-midi, j'ai été minée. La météo aidant, heureusement, nous avons levé le camp plus tôt que d'habitude à mon grand soulagement.
Un an plus loin de cette journée, je ne garderai que cette récolte de noix car, pour le reste...
Bonjour l'angoisse...
Polaire écrue et grise mine
Terminer un mois de janvier froid avec une polaire écrue non prévue au programme mais devenue indispensable parce que j'avais froid dans mon appartement. Chaleur passive, ils disent. Sauf que si la température est étale, le ressenti et le confort restent discutables. Je me surprends à regretter ma pompe à chaleur... Et puis ce gris désespérément gris au point d'avoir besoin de la lumière artificielle pour travailler même sur du tissu clair. Ca ne va pas faire l'affaire de la note d'électricité.
J'ai donc acheté du tissu polaire chez Mondial Tissu couleur écru puisqu'il ne restait plus grand chose en rayon. J'ai opté, cette fois-ci, pour mon patron à tout faire Couture Actuelle car je souhaitais une ligne simplement droite. Je l'ai cousue la tête ailleurs puisqu'en cadeau d'anniversaire, mon aînée pourtant vaccinée a attrapé le Covid et pour la seconde fois. La première étant durant le premier confinement.
Je n'étais pas très motivée et j'ai ramé avec ma surjeteuse. Il faut vraiment que je saute le pas pour en acheter une nouvelle plus robuste et plus performante. Achat planifié pour quand mon ancien propriétaire me remboursera mon dépôt de garantie. Voici donc une polaire écrue qui me donne grise mine terminée sans enthousiasme à ne surtout pas porter sur un pull foncé. Ca tombe mal car la plupart de mes pulls sont de couleur sombre. Tant pis. Pour les photos, force est de constater que le jardin de mon ancien propriétaire m'allait mieux au teint...
De là dire que c'était mieux avant... Il n'y a qu'un pas...
Comme une polaire taillée dans un tissu trop épais, d'un bleu peu à mon goût commandé chez Caréfil parce que la polaire cousue l'année dernière à force d'être portée commence à être élimée. Couture dans l'urgence sans réelle motivation sinon celle que d'avoir chaud pour trainer dans cette grande maison où la pompe à chaleur peine à maintenir une température confortable.
http://www.stylettante.net
C'est moche, c'est bleu mais c'est chaud...
Comme une polaire taillée dans un tissu trop épais, d'un bleu peu à mon goût commandé chez Caréfil parce que la polaire cousue l'année dernière à force d'être portée commence à être élimée. Couture dans l'urgence sans réelle motivation sinon celle que d'avoir chaud pour trainer dans cette grande maison où la pompe à chaleur peine à maintenir une température confortable. Sous couverture d'aides de l'Etat, on nous pousse à installer ces engins qui rament pour peu qu'ils se trouvent en bout de ligne et que toutes les maisons en amont tirent sur le courant électrique. C'est un truc dont je ne veux pas si je parviens à acheter une maison.
En bref, je n'ai pas aimé coudre cette polaire et pour le même modèle que celle ci-dessous dans un tissu plus fin mais non moins chaud, j'ai fait chauffé machine à coudre et surjeteuse. De plus, ce patron de 2010 a été revu et corrigé dans le Burda Easy de printemps avec des lourdeurs en moins au niveau des parmentures. J'ai percuté trop tard mais si je dois récidiver, ca sera sur ce modèle plus récent et mieux ajusté. Je vous avais promis de m'atteler à la confection d'un jean. Projet remisé au début de l'année prochaine car j'ai envie de facilité en attendant un colis pour un haut de Noël inspiré par un instagrameuse à partir d'un patron Fibremood. Ca changera de mes sempiternelles petites robes noires de fin d'année et ça sera violet à paillettes. Rien que ça, je vois vos pupilles briller. Affaire à suivre après les fêtes...
Beaucoup moins glam que Sofia, la polaire mais hautement nécessaire pour vivre au vert. Ceci d'autant que j'abhorre celle achetée à la va-vite chez Sport 2000 avant notre séjour chamoniard, trop grande et trop serrée à la fois.
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Février, faites vos comptes, rien ne va plus
Février, faites vos comptes rien ne va plus. L'heure du bilan comptable a sonné. Nous nous en sommes tout de suite aperçus. Malgré l'isolation relativement bonne de la maison, malgré les convecteurs de nouvelle génération, malgré les pièces condamnées quand nous n'en avons pas besoin et la température baissée quand nous sortons, Linky a sonné l'alarme auprès de notre fournisseur d'énergie et nous avons reçu un nouveau calendrier de nos prélèvements avec un montant mensuel revu à la hausse. J'ai haussé les épaules car je n'ai pas l'intention de passer une seconde nouvelle mauvaise saison à cet endroit.
De surcroit, les tarifs de l'electricité à partir d'aujourd'hui vont être significativement augmentés. Vu l'autre jour, le documentaire M6 sur la précarité énergétique. Ca fait froid dans le dos au propre comme au figuré. Pas de panique, nous n'en sommes pas encore là. Nous allons vers le printemps même si le réel redoux n'est pas pour demain et la facture va se tasser. Nous réfléchissons à une future destination et à un mode de logement avec quelques commodités sur place pour épargner les trajets en voiture. Pour ce qui est du mois de février, nous avons quelques sorties en vue. Heureusement car ce blog s'ennuie lamentablement.
GAZ à TOUS LES ETAGES
Ce que je retiendrai de la semaine qui s'achève, c'est le froid mordant et le vent d'est soufflant à fendre l'âme dans mes fenêtres et cette lumière pourpre au lever du jour sur Paris. Je retiendrai, surtout, cette sacrée soirée, dimanche dernier, quand vers 20 heures on est venu nous prier nous habiller chaud et nous regrouper dans la rue pour cause de fuite de gaz dans notre immeuble. La fête des voisins en mode sibérien. Les pompiers sont arrivés vite. Ils ont tout coupé et sécurisé les lieux. La Police, interdisait l'accès à l'immeuble. Une heure plus tard, quand nous avons regagné nos pénates, il a fallu attendre que le technicien GRDF remettre le gaz à tous les étages, appartement par apparement, pour entendre la chaudière à nouveau ronfler. Ouf, dans tout ce froid, nous avons eu chaud !