Bonjour tristesse
Cette photo n'est pas cassante car prise avec mon téléphone en fin de vie. On ne pourra pas me taxer de consumérisme. Hier à 6 heures et quelques minutess, le soleil s'est levé déjà rouge et cuisant derrière les collines de la forêt d'Andaine. Laquelle forêt, tous les soirs vers 20 heures, chasse la touffeur par une petite brise presque fraîche au regard des températures du jour. Hier, sur ce coin de Normandie, en pleine pampa, il a fait 32 °. Hier à l'heure où j'ai pris cette photo, je ne savais pas encore qu'un séisme de forte magnitude avait frappé le Maroc. C'est ma mère qui me l'a appris. Mes parents nonagénaires surmontent la canicule comme ils peuvent, dans le noir de leur appartement. Hier, Versailles a battu son record de chaleur 34.6° ai-je entendu aux infos, ce matin. Mais revenons à cette catastrophe qui touche le Maroc. Que faire sinon les soutenir dans ce malheur absolu ? Bien entendu, ce tremblement de terre n'a rien à voir avec le réchauffement climatique mais chaque jour, j'ai peur du monde que nous laissons à nos petits enfants. Alors, comme je peux, à mon modeste échelon, je revois ma consommation à la baisse et je ne cède plus aux sirènes de la conso, ni celles du marketing. Ca ne suffira pas et c'est ça qui m'attriste le plus. Au moins aurai-je la conscience un peu plus légère...
Premier soir
On va dire, heureusement qu'il a fait beau ce soir là pour une première fois car je l'appréhendais fort. Déjà, bonheur de découvrir la façade arrière complètement illuminée de soleil, c'était aussi une première fois, aussi tard. Et puis le lit mis ainsi, un peu au petit bonheur la chance dans la chambre rose et, finalement déplacé en soirée car je sentais comme un courant d'air derrière mon dos. Le parquet à trouver et à poser devient urgence. Le ballon d'eau chaude flambant neuf a permis d'apaiser les tensions avec une bonne douche. Et pour finir, un bon petit déj' au lit avec le soleil matinal qui inonde cette pièce dès potron minet. Le premier soir a été concluant. Aux suivants...
La maison du levant, premier anniversaire
Un an, aujourd'hui, que nous avons signé chez le notaire pour devenir de cette propriétaire que j'appelle, désormais, la maison du levant tant le matin qaund il y a du soleil, elle donne le meilleur d'elle même. Y compris ce premier jour de mars où il faisait frisquet. Il avait même neigé la veille. Du coup, on a fait un grand feu dans la cheminée histoire d'attendre la venue du technicien Enedis sans grelotter. La force du soleil de mars au travers les carreaux a rendu l'atmosphère tout à fait supportable.
Du coup, j'ai ouvert en grand cette chambre rose avec sa fenêtre à l'est. Elle devrait être la mienne si, un jour, je parviens à résider dans cette maison. On ne devrait pas tarder à lui arracher ce qui finalement fait son charme sa tenture et sa moquette roses. J'aime cette vue sur les champs environnants.
Je me suis décidée à planter en pleine terre ce petit magnolia acheté l'année dernière. Avec le gel, son pot sur mon balcon en ville avait explosé. Il fera ce qu'il voudra. On ne peut pas contrainte Dame Nature et mars par rapport à l'année dernière est moins précoce. Quelques primevères fleurissent dans la pelouse ou ce qui ressemble à ça. Lors de notre prochaine visite, les jonquilles seront certainement à leur apogée.
Météo France avait prévu de la pluie sur la Normandie mais quand nous sommes arrivés devant notre maison pour le relevé des compteurs avec l'agence immobilière, si le ciel était gris, il n'a pas plu. Le jardin, lui, accueillant était jaune, couleur printemps. Forsythias et jonquilles s'en donnaient à coeur joie.
Un peu de tout, beaucoup de rien #77#
Voici une tarte aux abricots et romarin dont je ne vous donnerai pas la recette parce qu'elle n'est pas aboutie. En la sortant du four, elle est même tombée parterre. Elle était malgré tout goûteuse sur son sablé breton. Je milite, en ce moment sur les réseaux sociaux, pour une cuisine saine et économique avec des produits de saison. Quelle chance, cet été, les abricots sont bon marché. Il faut en profiter. C'était le dessert du dimanche.
Le dimanche tranquille avant le retour féroce de la canicule et mon tour de garde pour Mini Chou. Pendant que bébé faisait la sieste dans sa chambre, volets et rideaux tirés pour le protéger de la chaleur, je me suis baignée dans la pisicine hors sol du jardin des enfants. Se rafraîchir fait du bien. Le mercredi, nous avions rendez-vous dans notre maison pour une énième devis réclamé par France Renov. Je m'en serais bien passée mais quand il faut, il faut. Nous avons pris la route, tôt, sous un lever de soleil beauceron incandescent. La suite dans le journal de la maison. Et puis, souffler un peu et, surtout, déjeuner en paix comme le chante Stéphan Eicher !
Bon weekend à tous !
Bonheur du (lever) du jour
Depuis que je suis contrainte de rester à la maison à attendre que le liquidateur de ma petite entreprise statue sur mon sort professionnel, j'apprends à rester sage et je mesure la vie à une autre aune comme celle de ce bonheur du jour et au lever du jour telle cette lumière rasante sur ma terrasse où mon hortensia, à l'approche du mois d'août, commence à fleurir.
L'après-midi, je m'asseois là et je guette la porte du parking et le retour de Jules qui me rapporte un peu de sa vie professionnelle à lui. Je ne m'ennuie pas. Je me reconstruis simplement. Bon weekend à vous.