¤ Haute Couture ¤
Quand ce film est sorti en salle, je n'ai pas pu, hélas, aller le voir au cinéma. C'est France 2, dimanche dernier, qui m'a offert l'opportunité de voir sur petit écran cette belle histoire de transmission entre Esther chef d'atelier chez Monsieur Dior et Jade, jeune fleur de banlieue douée mais paumée entre une mère dépressive et une amie déjantée.
Un peu de beauté alors qu'aux infos, on nous ressasse les images effroyables du séisme au Maroc avant que celles de la Lybie ne prennent le relais. Du coup, cette belle histoire sous les ors des salons d'une maison de couture parisienne semble tout droit sortie d'un pur conte de fée.
Ce film sorti post-Covid, en 2021, semble totalement anachronique dans ce monde tel qu'il s'est détérioré à vitesse grand V depuis deux ans. Quand je regarde mes propres archives, il me semble que ce temps béni nous a totalement échappé... Je ne sais pas si c'est un effet "Normandie" mais j'ai perdu mon optimisme naturel. Paris me manque. J'y serai, aujourd'hui, dans le cadres des Journées Européennes du Patrimoine pour voir, j'espère de belles choses. Bon dimanche.
La Samaritaine, une éblouissante renaissance
Je suis venue faire des devis dans ses sous-sols quelques jours avant l'annonce à grand fracas de sa fermeture en mai 2005. Mes patrons d'alors, pourtant dans les petits papiers chez Vuitton ont juré qu'ils ne savaient rien. Alors, heureuse en arrivant devant la Samaritaine pimpante et éclatante sous le soleil de juillet, de constater que cette entreprise est toujours dans la place et qu'elle a participé à cette rénovation d'envergure voulue par LVMH. A l'heure où on tire tout vers le bas, c'est rassurant. Bref, ce lundi matin, seul l'azur insolent du ciel faisait de l'ombre à la façade Art Nouveau dans toute sa splendeur retrouvée.
Je suis entrée par la porte où j'étais entrée en mai 2005...
Et comme il fallait s'y attendre, je n'ai rien reconnu de la Samaritaine d'autrefois. Bien sur, la carcasse et la structure du batîment n'a en rien changé. Elle a même retrouvé toute sa splendeur originelle. On reste béat, admiratif devant les fresques et la verrière. En haut, on trouve des restaurant baignés ce matin là d'une sublime lumière d'été tombée de ses cintres. C'est un voyage en première classe dans un univers de luxe et de savoir faire à la française. Ce n'est plus un magasin populaire, c'est une vitrine, un musée, un écrin. A voir même si votre bourse ne vous le permet pas. La visite est gratuite. C'est déjà ca.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Oui, un peu de douceur dans ce monde de brutes... C'était au soir de ce qui restera pour chacun une funeste fête nationale. Nous étions en route pour aller voir Michel Polnareff en concert à l'Olympia quand rue Tronchet mon regard a été attiré par cette pimpante devanture couleur lavande. A l'approche, ce sont de douces effluves sucrées et miellées qui m'ont poussée à entrer. Alexandre Stern est qualifié joailler de miel aussi divers que raffiné avec des noms à faire rêver. A l'intérieur, la déco est soignée et tout un pan de mur est pavé de carrés en cire d'abeille de différentes couleurs. Dommage, je n'avais pas le temps de m'attarder mais j'ai noté l'adresse pour des cadeaux de fin d'année.
Chic & Glam
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Dimanche, malgré cette sourde appréhension que nous avons tous d'arpenter grands boulevards et grands magasins parisiens, je suis entrée aux Galeries Lafayette et je n'ai pas été déçue. Le sapin sous la célèbre coupole est d'une beauté à couper le souffle. Blanc et or, cette année, il est chic et glam comme un pied de nez à tout cet obscurantisme. Dans un prochain billet, je vous dirai pourquoi j'étais là. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine.