Un peu de tout, beaucoup de rien #93#
Septembre a sorti le grand jeu. La canicule même en Normandie fait son come-back et réchauffe la maison. On s'est juré de tout faire pour rester l'hiver dans notre maison. Je ne veux plus être locataire. C'est un défi, un défi de taille et je m'accroche à l'idée de fêter Noël devant ma cheminée. La voisine nous a donné des tomates et je me régale de salade caprese dans mes nouvelles assiettes bleues. Rien d'extraordinaire car je les ai achetées chez Edouard mais je les trouvais jolies.
L'heure de la rentrée a sonné et j'ai repris le cours d'une vie presque normale. Affaire à suivre avec la venue du chauffagiste la semaine prochaine... En attendant, je me retiens avant grands travaux au printemps de décorer la maison. J'y vais par petites touches car je reste prudente. Chez Ikea, j'ai acheté une orchidée jaune à placer dans cette niche toute désignée pour accueillir des fleurs. Le soir, regarder la chaleur s'éteindre à la fenêtre de ma chambre. Je plains de tout coeur mes lyonnais. Avec la rentrée, ça ne doit pas être facile pour eux. Heureusement, ils ont fait le plein de dodo chez Mamie.
Un peu de tout, beaucoup de rien #69#
Retour du billet fourre-tout. Ca sent le ronron de l'automne, vous ne trouvez pas ? Sur le seuil d'une nouvelle vie avec des ballerines couleur bronze achetées sur la toile. Mauvaise habitude prise pendant les confinements que délaisser les chausseurs en ville. Cependant, c'est pratique de profiter sans courir des promotions. Sézanne, sa fontaine sur la place, son cinéma qui me manqueront, qui sait, dans quelques mois puisque c'est certain, début janvier, nous déménageons. Une fresque coup de coeur avec un martin-pêcheur à la Ferté Gaucher et des orchidées parisiennes à la vitrine de chez Moulie. Je suis en mode off depuis une semaine estourbie par les antibiotiques. Je regarde l'automne défiler à mes fenêtres et je me fais des noeuds au cerveau à lire les descriptifs de surjeteuses. Laquelle choisir ni trop ceci, ni trop cela et, surtout sans saigner à blanc mes finances. Si vous avez un avis sur la question, je suis preneuse. Voilà, pas facile de reprendre le chemin du blog quand les sujets à traiter manquent à l'appel. Je fais au mieux et je vous souhaite une belle semaine.
EN ATTENDANT...
Ce montage photo date de juin 2014. Jules m'avait offert cette orchidée, phalaenopsis, pour la fête des mères. Elle était alors à l'apogée de sa floraison. L'année suivante, quand j'ai emménagé à l'adresse où je suis, aujourd'hui, elle a fleuri deux fois d'affilée. Rare, mais la lumière dans l'appartement y était, certainement, pour beaucoup. Depuis, elle végète. Elle est endormie comme la Belle au Bois Dormant. Il faut croire que son prince charmant se cachait sous les traits d'un bonhomme débonnaire, membre d'Orchidée 78, sur son stand à Esprit Jardin, début mai. Jules l'a interrogé sur le sujet et il a répondu, simplement, qu'il lui fallait encore plus de lumière et de l'eau minérale à température ambiante, tous les dimanches. Nous lui avons donc changé de place et chaque semaine, nous lui versons son verre d'eau dominical. Miracle, elle est repartit et comme prédit par l'homme de l'art, elle pourrait fleurir dès septembre. En attendant, je l'offre à Nelly pour son bouquet du vendredi et vous souhaiter bon weekend.
Le Château de Groussay
C'est un bijou précieux nidé dans son écrin de verdure, en bordure de forêt de Rambouillet à Montfort l'Amaury. Il date de 1825 et fût propriété de la Duchesse de Charost, gouvernante des enfants royaux. C'est Charles de Beistegui, esthète mexicain qui lui donnera son élégance actuelle en 1938. Jardins en folie et folies architecturales confère à ce parc quelque chose de léger et d'élégant à fois. C'est dans le cadre de l'opération Paroles de Jardiniers organisé par le Conseil Général des Yvelines que je m'y suis rendue, le souffle court, car c'est là, en 2006 que ma carrière a connu un brutal coup d'arrêt... Je vous dirai pourquoi, comment à la fin.
Le parc un peu à l'abandon et ses jardins en habit de printemps
Tente tartare, pagode chinoise, pont palladien, on fait sous les arbres un voyage merveilleux. Ce parc, je l'ai sillonné, autrefois, dans le cadre des mes activités professionnelles et je lui trouve un air moins pimpant. Il faut dire que le domaine vient d'être cédé à de nouveaux propriétaires et qu'ils n'en ont peut être pas le soin maniaque de leur prédécesseur.
Cependant, la façade blanche de la bâtisse avec ses volets gris conserve toute son infinie élégance. La prairie est couverte de fleurettes de printemps où des oies bernache se baladent en se dandinant. Elles n'étaient pas là autrefois mais j'ai connu des moutons.
Je suppose que cet ancien producteur d'émissions de télévision a laissé ses contrats avec ceux de M6 puisque c'est là que le Meilleur Pâtissier de Mercotte et Cyril Lignac est tourné sous cette tente. Pour ma part, j'étais venue pour la prestation sur les orchidées, recueillir mille conseils pour mieux les conserver. En regardant ces écuries dont j'ai supervisé partiellement, la rénovation, j'ai éprouvé une profonde nostalgie pour cet épisode de ma vie professionnelle à laquelle un burn out a coupé court, un matin d'octobre, il y a dix ans... Pas de regret. J'ai aimé revoir ce château et ce parc de plus près, en dilettante, tout simplement...