septembre

Un peu de tout, beaucoup de rien #93#

Septembre a sorti le grand jeu. La canicule même en Normandie fait son come-back et réchauffe la maison. On s'est juré de tout faire pour rester l'hiver dans notre maison. Je ne veux plus être locataire. C'est un défi, un défi de taille et je m'accroche à l'idée de fêter Noël devant ma cheminée. La voisine nous a donné des tomates et je me régale de salade caprese dans mes nouvelles assiettes bleues. Rien d'extraordinaire car je les ai achetées chez Edouard mais je les trouvais jolies.

L'heure de la rentrée a sonné et j'ai repris le cours d'une vie presque normale. Affaire à suivre avec la venue du chauffagiste la semaine prochaine... En attendant, je me retiens avant grands travaux au printemps de décorer la maison. J'y vais par petites touches car je reste prudente. Chez Ikea, j'ai acheté une orchidée jaune à placer dans cette niche toute désignée pour accueillir des fleurs. Le soir, regarder la chaleur s'éteindre à la fenêtre de ma chambre. Je plains de tout coeur mes lyonnais. Avec la rentrée, ça ne doit pas être facile pour eux. Heureusement, ils ont fait le plein de dodo chez Mamie.

La balançoire ayant chanté tout l'été...

La balançoire ayant chanté grincé tout l'été se trouva bien dépourvue quand nos derniers petits pensionnaires de l'été s'en sont allés, hier. La rentrée des classes va sonner et nous nous retrouvons bien esseulés en ce premier jour de septembre. Septembre est là et avec lui s'est installée une pluie fine et insistante. Septembre qui devrait jouer les arbitres car si la vieille chaudière ne repart pas comme le chauffagiste nous l'a promis, nous sommes bons pour rechercher à la hâte un pied à terre bien chauffé pour les mauvais jours. Une agricultrice m'a assuré que l'hiver serait rude tout comme les oignons locaux que j'ai récemment épluchés. Ils avaient sur eux, quatre couches épaisses de peaux. Il parait que c'est signe de frimas. Mais, nous n'en sommes pas là et nous croisons les doigts pour que la météo nous accorde encore de belles journées. En attendant, nous reprenons lentement notre train-train de retraités. Beau mois de septembre à tous.

Cent jours (et du taf) à abattre ⏳

Chemin faisant, j'ai compté mentalement qu'il nous restait cent jours à abattre pour en finir avec 2022. Dernier jour de l'été sur la Normandie. S'il faisait frisquet le matin, dans la journée la météo a été idyllique. Enfin, le maïs du champ face à la maison est en passe d'être coupé et, depuis la route, nous voyons à nouveau la maison. J'espère que l'an prochain, le pécore local variera ses culture. Le blé est plus joli et moins haut. Voire des tournesols. Ca, ça serait le kif... Si d'ici là nous sommes encore là car mes parents déclinent et ont besoin de moi.

Comme à chaque fois que nous arrivons, inspection du jardin avec état des lieux de ce qui poussent. Des noix à ramasser, encore quelques poires et des fleurs de néflier qui j'espère fort donneront des fruits. De toute évidence cette espèce est tardive.

Cela va faire un an que nous avons visité cette maison. C'était l'espoir de la dernière chance et si c'était à refaire, je ne l'achèterai pas. Secrètement, je ne vis que pour le jour où  je vais la revendre. Simplement, je n'en parle pas. Une maison du matin où le soleil entre mais l'après midi, elle est moins accueillante. Je me suis attaquée à cette chambre sur jardin, celle de la grand-mère qui habitait là et qui ne délivre pas de bonnes ondes. Le papier peint à fleurettes est collé sur du polystyrène. Une horreur à décoller. Ca occupe malgré tout car, parfois, les journées me semblent longues.

J'ai toujours hâte de reprendre la voiture pour rentrer en ville avec, cette fois-ci, de belles provisions. Regarder roussir les forthysias et se dire que lorsqu'ils se pareront à nouveau de jaune, nous serons au printemps. Entre temps, il va falloir supporter un automne et un hiver qu'on nous promet difficile à tout point de vue. Alors se projeter mentalement vers le printemps fait du bien et d'ici là... Qui sait si je n'aurai pas trouvé des solutions pour revendre... Affaire à suivre dans six mois. 

Plan vert 🌳

Lundi, il a fait beau et chaud. Un lundi au soleil de septembre don't j'ai voulu profiter en poussant la balade jusqu'à jardin d'horticulture de Chartres où l'été retient sous souffle jusqu'aux frimas. Dix mille pas aller retour pour griller les calories du baptême. Nous n'étions pas revenu depuis Pâques et, depuis, canicule et sécheresse sont passées par là, laissant leur trace à la cîme des arbres et dans l'eau des bassins. Elle est recouverte d'une couche verdâtre telle qu'on croirait un gazon synthétique. Dommage car la lumière de septembre caresse les végétaux de façon agréable.

Au retour, sous ces voûtes de la SNCF, j'ai trébuché une fois avant de me récuper puis quelques mètres plus loin, j'ai carrément chuté, lourdement. A chaud, malgré un genou et une paume de main écorchée, j'ai réussi à rentrer. A froid, c'est devenu une toute autre histoire car j'ai mal jusque dans le dos et j'ai du mal à marcher. Du coup, nous avons reporté un séjour en Normandie aux calendes grecques. Je crois que cela ressemble à un plan vert pour échapper à un séjour prolongé, alors que les jours déclinent lentement en un lieu où j'ai bien du mal à me projeter... J'ai oublié de vous raconter que les rats pullulent au bord de l'Eure certainement à cause de la sécheresse là encore.

Ô, rage et desespoir

Si lors de mes deux précédentes visites, j'avais cru pouvoir me projeter dans cette maison et son environnement, j'ai déchanté, ce jeudi, premier jour du mois de septembre et de rentrée des classes. Je doute. La lumière à cette frontière entre l'Orne et la Mayenne n'est pas belle du tout. Comment ne pas regretter la Brie et la Champagne ? Ô, rage, la pluie a fait son retour et j'ai bien cru que l'orage allait gronder fort. Il a passé son chemin. Je redoute à chaque fois le pire pour ma toiture qui malgré son remaniement en avril, se délite.

Si les premières pluies ont commencé à reverdir le paysage, les flaques ne sont pas suffisantes et ce chat cherche l'eau dans les réserves improvisées de mes fraisiers qui, eux, se portent relativement bien. J'ai soigné le rodhodendron avec un remède de grand-mère, saumure de cornichons mélangée à du terreau. Je l'ai aussi taillé sévère comme le camélia qui me fait la surprises de jeunes boutons en prévision du printemps prochain. Les bruyères d'hiver commencent à se colorer tandis que les mûres donnent à profusion.

Mon peut-être futur atelier couture est détapissé et j'imagine volontiers une fresque animale dans cette chambre bleue qui sera dortoir des enfants. Sauf que je doute de plus en plus pouvoir faire les travaux d'envergure dans cette maison pour l'habiter. Le temps file et rien ne bouge. Mes projets sont figés comme la nature sur une fin d'été qui me faire de plus en plus désespérer... Ô, rage et désespoir !

En septembre, on écrit sur les murs

Premier jour de septembre et rentrée des classes vont de paire, cette année. Souvenir de vacances avec la façade d'un lycée à Rochefort (Charentes Maritimes) constellée de lettres et de mots divers et variés. J'avais trouvé ça sympathique et original, sans atteinte à ce beau patrimoine tout près des quais. On ne parle que pénurie d'enseignants en ce jour de rentrée. Bon point, les enfants n'ont plus besoin d'être masqués pour aller à l'école. C'est déjà ça. Sinon, du côté de chez moi, Petit Poucet entre en CM1, Petit Filou aborde sa dernière année de maternelle et les bouchons font leur première rentrée des classes dans une école flambant neuve mais temporaire puisque la ville de Villeurbanne n'avait pas anticipé le nombre croissant de bambins entre ses murs. Ca sujet est également récurent dans les médias. Bonne rentrée à tous et beau mois de septembre synonyme à ce qu'on nous promet du retour de la pluie. Un peu mais pas trop...

Escapade surprise à Bagnoles de l'Orne

Cette escapade normande n'était pas prévue au programme. Nous sommes même partis sous une pluie champenoise battante pour débarquer au bord du lac de Bagnoles de l'Orne sous le soleil. Il faisait frais mais nous avons pu profiter de cet écrin de verdure pour respirer un peu et nous changer les idées.

J'aime bien cette petite ville thermale au charme désuet et au style légèrement ampoulée, en retrait de notre monde qui perd la boussole. On s'y promène tranquillement et la forêt alentours offre de belles balades. Quand nous étions venus, il y a deux ans, dans une vie avant Covid, ces statures devant le casino n'étaient pas là. Elles sont oeuvre de Pierre Boullée. Coup de coeur pour cette demoiselle d'Alençon. C'était un peu court, certes mais quelle bonheur de faire quelques infractions au morne quotidien.

Vert en septembre - Puzzle #38#

Autant de vert en septembre est étonnant et détonnant. Hier, nous avons profité des derniers feux de l'été pour aller nous balader en forêt de Sézanne. Alors que les feuilles devraient rougir et roussir, la canopée est encore verte, touffue, dense. Nous avons traversé des vergers abandonnés. Les pommes sont vertes et tombent à terre sans être ramassées. On se croirait dans un jardin d'Eden. Un moustique a eu le mauvais goût de me piquer de ma main a doublé de volume. Du coup, je suis rentrée un peu déprimée. Bon weekend à vous.

Avant, je n'aimais pas les dahlias

Avant, je n'aimais pas les dahlias. En plein été, je leur préférais les glaïeuls. Oui, mais ça c'était avant que je ne tombe sous le charme des ces fleurs ébouriffées aux coloris flamboyants dans le champ de la Cueillette de Lumigny. En août, j'avais fait un bouquet avec de beaux tons de rouges. Malgré les fortes chaleurs de ces quelques jours de rare beau temps, il avait tenu en vase, la semaine. Hier, j'ai à nouveau craqué pour ces sujets dans les tons jaunes et orangés, couleur d'automne, jouant habilement pour me séduire un peu plus de la lumière ambrée du mois de septembre. C'est un coup de coeur et je me jure si je trouve la maison de mes rêves d'en planter au jardin pour me faire des bouquets toutes les semaines. Bon dimanche. 

Lumière de septembre aux Capucins

J'étais, hier, à Coulommiers. La voiture étant en révision, j'ai eu tout loisir d'arpenter le Parc des Capucins baigné d'une jolie lumière de septembre. Le cygne est toujours solitaire sur les eaux vertes du Grand Morin. L'automne n'est plus loin mais tout est encore bien vert. Impressionnant comme cet été pourri et pluvieux a laissé ses traces. Du coup, on imagine que les feux de l'automne seront tardifs.

Dans les allées sont exposées des photos sur le thème animal. C'est le résultat d'un concours auquel je participais autrefois et qui donnait lieu à une rétrospective dans la salle des Capucins à l'entrée du Parc. La pandémie est passée par là. C'est agréable de déambuler en prenant le temps de regarder tous ces clichés amteurs suspendus à la cimaise naturelle des arbres. Je suis restée attachée à ce parc. Je l'enporterais dans mes souvenirs où que j'aille...