tomates

Un peu de tout, beaucoup de rien #93#

Septembre a sorti le grand jeu. La canicule même en Normandie fait son come-back et réchauffe la maison. On s'est juré de tout faire pour rester l'hiver dans notre maison. Je ne veux plus être locataire. C'est un défi, un défi de taille et je m'accroche à l'idée de fêter Noël devant ma cheminée. La voisine nous a donné des tomates et je me régale de salade caprese dans mes nouvelles assiettes bleues. Rien d'extraordinaire car je les ai achetées chez Edouard mais je les trouvais jolies.

L'heure de la rentrée a sonné et j'ai repris le cours d'une vie presque normale. Affaire à suivre avec la venue du chauffagiste la semaine prochaine... En attendant, je me retiens avant grands travaux au printemps de décorer la maison. J'y vais par petites touches car je reste prudente. Chez Ikea, j'ai acheté une orchidée jaune à placer dans cette niche toute désignée pour accueillir des fleurs. Le soir, regarder la chaleur s'éteindre à la fenêtre de ma chambre. Je plains de tout coeur mes lyonnais. Avec la rentrée, ça ne doit pas être facile pour eux. Heureusement, ils ont fait le plein de dodo chez Mamie.

Un peu de tout, beaucoup de rien #88#

Les caprins du voisin avec la sécheresse commencent à manquer d'herbe à brouter dans leur enclos. Du coup, ils étaient heureux de venir se régaler de pâquerettes (ils adorent ça) dans la parcelle que Jules n'a pas eu le temps de tondre. Et puis c'est bon pour la diversité. Oiseaux, papillons, abeilles s'en donnent à coeur joie.

Si tout va bien, l'électricien interviendra par phase dès septembre. Du coup, il devient urgent d'aménager la salle de bain à l'étage le temps que les travaux se fassent au rez de chaussée et inversement. Jules à coup de masse a tout cassé et c'est tant mieux. Ca assainit. A la fraîcheur du soir, il s'est attaqué à cette rangée d'hibiscus très envahissante tout le long de la fameuse parcelle à pâquerettes. Elle fait de l'ombre à la cuisine en soirée et j'ai une sainte horreur de ces arbustes à mémère. Sinon, rien de breton à ce mélange d'assaisonnement tomate-poivron-piment d'Espelette rapporté de Cancale mais quel bonheur avec un peu d'huile d'olive dans une simple salade de tomates. Perspective vers cette chambre rose baignée de soleil au lever du jour et où je trouve refuge pour méditer à la suite à donner car il est évident que je ne finirai pas mes jours dans ce coin de Normandie. Aller faire des courses à la Ferté Macé même un jour de plein soleil me file le bourdon pour la journée entière. J'ai déjà en arrière plan d'autres projets immobiliers. Cette maison est trop grande. Je la considère comme un tremplin et non comme un aboutissement. 

Sale temps pour les tomates

Je pensais y avoir échappé malgré la météo pluvieuse. Hélas, à mon retour de Lyon, j'ai du me rendre à l'évidence, mes plants de tomates pourtant beaux fin juillet avait chopé ce satané mildiou. J'en ai sauvé quelques-unes qui ont terminé de mûrir sur le muret du  jardin. Pas assez grosses, pas assez goûteuses pour en faire des salades. Je suis donc allée à la cueillette pour acheter des coeurs de boeuf à la saveur corsée pour accompagner mortadelle et moza. Sale temps pour les tomates cette année !

C'était pourtant prometteur avec notre départ...

Un peu de tout, beaucoup de rien #68#

Titiller la chance avec une coccinelle sur un arbre perché. Du vert et encore du vert quand tout l'année dernière à cette même date était grillé. D'un jardin à un autre. Celui de cette maison à l'Aigle en Normandie que nous sommes partis visiter à bride abattue, lundi dernier, sous une pluie battante. C'était un bijou dans son écrin de verdure avec ce coin pique-nique sous un cerisier. Les premières cerises que je vois de ce fichu été.

Nous donnerons pas suite car hélas, la maison se situe en zone blanche et même si la mairie du bled assure que l'an prochain les connexions seront faites, nous nous montrons méfiants. Sans un débit internet correct comment faire de nos jours ? De surcroit, on dirait que le marché immobilier se tasse un peu. Effet vacances ou lassitude des citadins. Les mois à venir nous le diront. En tout cas, nombre d'agences nous ont adressé des mails pour savoir où nous en étions de nos recherches. Nulle part. J'ai détesté cette semaine pluvieuse et étrange. Une pensée, ici, pour nos voisins allemands et belges tragiquement touchés par ces pluies records. En attendant des jours meilleurs, regarder grossir et verdir à défaut de rougir mes tomates au potager, entre deux averses... Bonne semaine à tous.

Un peu de tout, beaucoup de rien #67#

Voici une libellule dite déprimée. C'est un mâle même si le bleu pâle de son corps parait clair sur cette photo prise à l'arrache avec mon téléphone. Déprimée, j'étais à cet instant. Je venais d'annoncer à Jules occupé à couper la haie que ma surjeteuse venait de rendre son dernier souffle. Elle a fait son boulot depuis que je l'ai achetée, ma première, chez Lidl pour une bouchée de pain. J'avais prévu d'en changer dès la rentrée de septembre. Je ne sais pas si j'aurai la patience d'attendre d'autant que j'ai du terminer au pied surjet de ma machine à coudre une robe que je vous montrerai bientôt. Ce n'est pas pratique et ça mange beaucoup de fil.  

Première récolte de fraises à ma fenêtre. Première tomate encore très, très verte au potager. Un champ de coquelicot dans le Montois, une andouillette de Troyes pour la fête des pères et une virée chez Ikea où je me suis régalée de leurs boulettes végétales. C'est régressif et j'adore. Sinon, j'avais dit jamais plus jamais le magasin de Reims car difficile d'accès entre autoroute et rocade. Je suis à égale distance entre le site champenois du grand suédois et celui plus banlieusard de Villiers sur Marne où promis, j'irai la prochaine fois en dépit des embouteillages. Telle a été cette étrange semaine. Pour info, avec l'arrivée du mois de juillet, le blog va alléger ses programmes et ce billet fourre-tout est le dernier à cette rubrique avant la rentrée de septembre.

Tarte estivale à la Noire de Crimée

Nous avons tous une recette inratable de tarte à la tomate. C'est un plat estival par excellence car hors de question pour moi d'acheter des tomates en hiver. On commence à en trouver de très bonnes aux étals. J'avais en réserve trois noires de Crimée qui commençaient à flétrir. J'ai eu idée d'en faire une tarte à la tomate, la première de la saison. Je n'ai pas mis ma pâte feuilletée du commerce dans un moule mais à plat sur la lèche-frite. Pour conserver les fondamentaux, j'ai tartiné de moutarde mi-forte fine puis saupoudrer de gruyère râpé avant de disposer mes rondelles de tomates. J'ai poivré au moulin, mis du thym, un filet d'huile d'olive, un peu de parmesan et des pignons de pin. Direction le four thermostat 210° pendant environ 20 minutes. Servie avec une salade feuille de chêne rouge pour rester dans le ton, c'était délicieux. 

Ce weekend, on attend les enfants...

Samedi dernier, malgré la pluie battante, nous sommes allés aux Serres du Mériot non loin de Provins faire le plein de plants et pas que. Puisque nous sommes appelés à passer la belle saison où nous habitons, nous avons acheté cette petite table et ses deux chaises de jardin. Vert amande, c'est tout ce qui restait mais c'est charmant. Le vert se joue de la lumière et se fond à merveille avec les couleurs du jardin.

J'ai connu cet endroit, il y a dix ans, au lendemain des mes cinquante ans. Depuis, ce lieu de vente a beaucoup évolué et je vous jure que Truffaut fait pâle figure comparé à cet antre de perdition pour jardinier néophyte ou averti. Le rayon déco de la maison est bien achalandé et j'ai glané pas mal d'idées. Coup de coeur pour ces sous-assiettes en bois. Coup de chapeau au personnel jeune, dynamique, à l'écoute de la clientèle. C'était une sortie plaisante en dépit des trombes d'eau qui tombaient ce jour là.

En ce weekend de Pentecôte, nous attendons les enfants. Nos lyonnais font un aller-retour pour que les jumeaux que nous allons garder en août se familiarisent avec nous. Je doute qu'ils se souviennent vraiment d'ici là mais c'est une bonne occasion de passer du bon temps, partiellement, en famille. On va tâcher d'en profiter. Bon weekend à tous même si la météo n'est pas au taquet.

Quiche facile thon et tomates

Samedi, il a fait un temps triste. Besoin de chauffer un peu la maison avec le four et de vider le frigidaire en prévision d'un proche départ. Quiche facile thon et tomates un peu fourre-tout avec un fond de fromage râpé, un peu de crème, de la mozza presque périmée et des oeufs proches de leur date limite de consommation. Sur un fond de tarte feuilletée, une cuillère de moutarde fine pour bloquer le fond car l'appareil est humide. Appareil fait de trois oeufs, un peu de crème, du râpé et du thon en boite. Par-dessus une tomate et une boule de mozzarella détaillées en rondelles, parsemées de thym et d'un tour de moulin à poivre. Le tout 50 minutes au four thermostat 180° pour un résultat rond et fondant plutôt agréable. Je cuisine "triste" en ce moment. Mes fourneaux ne m'inspirent pas. J'accuse le coup, presque deux ans après, du départ à la retraite de Jules. Faire à manger midi et soir c'est galère pour l'imagination. Je relis beaucoup mes billets de la période juste avant cette nouvelle vie. J'éprouve infiniment de nostalgie pour ce temps où il rentrait le soir et où j'avais toutes mes journées pour coudre... Pour ma terrasse d'alors, aussi. C'est là que je me dis qu'il nous faut nous activer car nous n'avons plus de temps à perdre pour profiter de voyages et de sorties. Vivement la semaine prochaine.

Sauce tomate maison

Je n'ai pas vocation, ici, à vous donner la recette parfaite d'une sauce tomate maison d'autant que celle-ci est ma première fois. Disons qu'il faut bien meubler un blog qui, depuis que j'ai déménagé s'ennuie. Un premier essai réussi avec des tomates cueillies à Lumigny qui commençaient à tourner de l'oeil dans le bac à légumes improvisé du placard des toilettes parce qu'il y fait plus frais que dans le reste de l'appartement. Les vieilles bâtisses ont du bon. Ce qui n'est pas bon, c'est le revers de la médaille du parquet craquant avec des gosses de l'âge de Petit Filou qui courent et se chahutent de six heures du mat et 22 heures au-dessus de ma tête. Et pire, l'apéro du samedi soir avec les potes des parents. Bref, passons. Je ne tarderai pas à donner congé car je cherche activement une maison. En attendant, parce que même coudre m'ennuie, je cuisine du bio et du bon même si pour la première fois de ma vie, je manque singulièrement d'appétit. Une sauce tomate maison avec de vraies tomates s'entend car celles poussées sous serres rendent trop d'eau. Un oignon, de l'huile d'olive, un bouquet garni, une pincée de sucre roux, sel, poivre et une cuisson adaptée à la texture désirée. Mixer, le tour est joué. Ou comment occuper sainement le début de l'été.

Quiche thon et tomates

Depuis le temps que j'entends ma fille parler de cette fameuse quiche au thon que Petit Poucet aime tant, je me suis lancée. Je me suis inspirée d'une recette entrevue sur internet, moutarde en moins car je l'ai oubliée. Il faut avouer que hier, il y avait de l'eau dans le gaz entre Jules et moi à cause de cette satanée maison de Verneuil sur Avre que nous avons renoncé à louer pour toutes les raisons et plus encore que celles énumérées dans mon post précédent. Retour à la case départ. Heureusement que ma propriétaire actuelle n'est pas pressée de nous voir partir. 

• 1 pâte feuilletée au beurre
• 1 boite de thon en miettes
• 2 oeufs
• 25cl de crème fraîche (ici légère car je suis au régime)
• des tomates cerise ou en rondelles
• gruyère râpé
• thym, poivre
• moutarde facultative

Etaler la pâte dans un moule à tarte. Battre les oeufs en omelette, poivrer, ajouter la crème et la thon. Bien mélanger avant de répartir sur la pâte. Répartir des tomates, parsemer de thym et de gruyère avant de mettre au four thermostat 210° pendant 30 minutes environ. Servir chaud ou froid en été avec une salade verte. C'est la pure cuisine du placard, simplement savoureuse. Je recommencerai.