Balade au Mont des Avaloirs
C'est mon fils qui a voulu voir ce site situé à quelques kilomètres de chez nous, dans le département de la Mayenne. C'est le point culminant du Massif Armoricain et par beau temps, on peut, parait-il, deviner le Mont Saint Michel. Hélas, ce matin là était brumeux. Le soleil s'est levé quand nous avons levé l'ancre !
Depuis ce belvédère en béton de 1994, on embrasse toute la région
Je déplore un appareil photo et un mobile de médiocre qualité pour ce style de photos. On va dire que la brume m'a sérieusement empêchée, elle aussi. Sous nos yeux un très beau massif forestier que mon fils veut explorer en randonnée, l'année prochaine. Il a donc l'intention de revenir. Sinon, on apprend que les pierres de Buttes Chaumont sont extraites de ce massif. La modeuse a repéré un spot sympa pour des photos de cousettes. Oui on est chic ou on ne l'est pas à l'image de cette jolie photo d'abeille. C'était une journée vraiment sympa, un perfect day, le second de l'année 2023. C'est dire !
Le mystère de la chambre rose
Encore un titre comme ça car cette chambre, la plus grande, tendue de rose ne cache aucun mystère. Elle attend juste un coup de neuf. Détapisser le tissu tendu rose et arracher la moquette rose, elle aussi, ne devrait pas présenter de difficulté. Viendra le temps de poser au sol un beau parquet et ça sera ma chambre avec la vue ci-dessous. Pour le reste, après la visite inattendue car annulée puis reportée de France Renov, nous nous interrogeons sur le calendrier des travaux qui rentrent dans le cadre de la rénovation énergétique.
Jules en attendant la conseillère France Renov s'est attaqué au papier peint mité de la pièce qui me servira d'atelier couture. En attendant le passage des électriciens, je vais la badigeonner en blanc. Ca, je sais faire. Dehors, la vue sur la campagne et dans la brume, les Alpes Mancelles.
C'est devenu un rituel puisque la météo est belle quand nous allons là-bas. Pris de court par le coup de fil de France Renov, la veille pour un rendez-vous le lendemain, de passage à Alençon, nous avons acheté ces bagels fraicheur au saumon en boulangerie. Je les ai servis au jardin sur une des ardoises retrouvées sous les herbes hautes. Elles sont plutôt bien calibrées et je vais les nettoyer pour m'en servir en plateau apéro ou assiette à dessert. J'ai vu ça en Bretagne dans un restaurant. On y servait artistiquement du far. Et puis au moment de partir, longeant le pignon ouest de cette maison qui restera "de campagne", je découvre tapies dans le feuillage d'un cerisier rabougri, des cerises, petites, à profusion. Des pommes, aussi, sont en gestation. Ca promet un bel automne. C'est déjà ça. Chronique hebdomadaire terminée.
Un peu de tout, beaucoup de rien #22#
Je ne vais pas vous mentir. J'ai des moments d'abattement et de découragement. Le yin et le yang. Le matin, je suis en pleine forme. Le soir, le doute m'assomme. Lundi matin, en ouvrant les volets de ma chambre, je constate que la grisaille fait son come-back. La parenthèse estivale du weekend est déjà terminée. Je fuis la pièce qui sera seconde chambre où nous avons tout entassé. Faute de placard, je peine à ranger et je refuse de faire trop de frais. Ne pas oublier comme le chantait, autrefois, Jean-Louis Aubert, je suis "locataire".
Jean qui rit, Jean qui pleure, sous le soleil ou sous la pluie, je ne me lasse pas de regarder ce rosier rose sous ma fenêtre de cuisine. Vais-je succomber à la tentation du millefeuille à la fraise de chez Mouilleron. Je résiste car ma pause nomade m'a fait perdre, allègrement, trois kilos et je ne veux pas les reprendre. Sinon, découvrir dans le guide touristique du Pays de Coulommiers que le petit village de Guérard situé non loin d'un bourg où j'ai vécu, autrefois, est devenu viticole. Insolite. Ceci et plein d'autres choses à voir et visiter cet été puisque nous avons renoncé à nos vacances.
Lundi soir, nous nous sommes couchés plus tard que les jours précédents. Jules a réussi à brancher la télé à l'aide d'un boitier TNT sur l'antenne, à l'ancienne. Ca meuble nos soirées si j'ose m'exprimer ainsi devant un tel chantier de cartons, tous à moitié ouverts mais aucun vraiment vidés. Quelle belle surprise que voir depuis la fenêtre du salon, le clocher proche éclairé comme un phare dans mon obscurité. Bref, vous l'aurez compris, l'euphorie retombée, j'ai des hauts et des bas. Je suis certainement fatiguée. Ca va passer si soleil et chaleur reviennent. Ce n'est pas gagné... Bonne semaine à tous.